16 septembre 2020

Partager sur les réseaux sociaux

Yan est président d’Ékorce Kombucha

Yan, quel est le parcours qui vous a mené à produire du kombucha?

Je suis parti de Val-d’Or pour faire une technique en médecine nucléaire. J’avais 18 ans. J'ai finalement quitté le programme pour me réorienter en graphisme. J'ai travaillé en communications dans la région de Montréal quelques années (graphiste, chargé de projet, directeur artistique.) C’est en 2003 que je suis revenu à Val-d’Or afin de lancer mon entreprise : Lapointe Communication Visuelle. Après 7 ans, j’ai fait le saut chez TMR Communication. Finalement, j’ai fait un changement de cap dans ma carrière et je suis parti travailler dans une mine de fer à Fermont et j'ai aussi travaillé comme foreur sous terre.

C’est en juin 2017 que l'opportunité de me relancer en affaire avec des associés s’est présentée  à moi. Le 1er juin 2017 (le jour de ma fête!), je commençais la construction de notre usine de kombucha.

Pourquoi avoir choisi de produire du kombucha?

En 2017, le kombucha commençait tout juste à être connu au Québec. L'opportunité de se lancer dans la confection d'un produit qui avait un très bel avenir était très attrayante. Nous étions trois associés : un premier brassait déjà du kombucha de façon artisanale chez lui depuis près de 10 ans. Notre deuxième associé, la Microbrasserie le Prospecteur, avait d'excellentes connaissances dans la construction et la gestion d'une usine pour la brasse et l'embouteillage du kombucha. Pour ma part, j'avais du temps à donner au projet et de bonnes connaissances dans la gestion de projet et la gestion de l'image de l'entreprise.

Quels sont les défis liés à votre secteur d’activité? 

Le plus gros défi a été de faire connaître le produit. En 2017, peu de gens connaissaient le kombucha. Par la suite, et encore maintenant, la distribution demeure un grand défi! Le kombucha doit être réfrigéré en tout temps et peu de distributeurs offrent ce service pour la livraison porte-à-porte, surtout en Abitibi-Témiscamingue. En 2020, la concurrence est grande et beaucoup d'entreprises se disputent les places dans les frigos des marchands.

Le défi de travailler avec un produit vivant est aussi assez important. Le kombucha n'est pas hyper stable et il n'aime vraiment pas la chaleur. Nous avons dû retravailler l'ensemble de nos méthodes de production pour en faire un produit de qualité. 

Quelle est votre plus grande fierté en tant que producteurs?

D'avoir eu l'audace de lancer une usine de production de kombucha en région, loin des distributeurs et des fournisseurs de services!

Que représente l’Abitibi-Témiscamingue pour vous?

L’Abitibi-Témiscamingue, c’est la grosse paix! Notre région nous offre une qualité de vie incroyable et c’est un endroit parfait pour élever des enfants. Les gens sont chaleureux. Ici, le contact humain est important et vrai. J’ajouterais que c’est plus facile de mettre des projets en place.

Quel est le produit chouchou de votre entreprise?

Heu... Le kombucha!

Avez-vous un produit coup de cœur d’un autre producteur?

Le miel de la Grande Ourse. Pour la qualité et la diversité de leurs produits. 

Parlez-nous de ce que qu’apporte Goûtez AT à Ékorce Kombucha?

Le projet Goûtez AT m’offre la possibilité de faire connaître nos produits à une tranche de la population qui ne les connaissait pas!

+++

Si vous désirez connaître à quoi ressemble une semaine typique dans la vie de Yan, cliquez ici!

Cette série de portraits est une présentation de Goûtez AT, la nouvelle destination agro-gourmande de l’Abitibi-Témiscamingue! Cet été, faites votre marché public en ligne grâce à Goutez AT et encouragez les producteurs d’ici!