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22 septembre 2020

Amos, future capitale de la microculture de cannabis

De 6 à 8 projets pourraient voir le jour

Maxime Guérin MindiCanna

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Maxime Guérin s’est adressé à une quarantaine de convives, le 16 septembre, lors d’un dîner de la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi.

Amos pourrait rapidement devenir la capitale de la microculture de cannabis au Québec, alors que la ville pionnière de l’Abitibi pourrait compter de 7 à 8 microproducteurs d’ici un an. C’est actuellement le nombre de microproductions… au Québec!

C’est ce qu’estime Maxime Guérin, avocat responsable de SGF Consultants, le département cannabis du cabinet Saraïlis dont il est aussi l’associé, et l’un des actionnaires de l’entreprise amossoise MindiCANNA, premier microproducteur reconnu au Québec. Il était invité à démystifier cette nouvelle industrie lors d’un dîner-conférence de la Chambre de commerce et d’industrie du Centre-Abitibi, le 16 septembre, à Amos.

«Amos est pas mal la capitale du cannabis au Québec, à tout le moins pour les microproducteurs», a-t-il déclaré d’entrée de jeu en s’adressant à la quarantaine de convives présents. La microculture de cannabis à des fins récréatives et médicales est autorisée au Canada depuis le 17 octobre 2018. MindiCANNA a décroché la première licence au Québec en avril dernier et accompagne plusieurs projets dans la belle province. On parle ici de productions limitées à 200 mètres carrés (2152 pieds carrés), soit l’équivalent de la superficie entre les deux lignes bleues au hockey.

«Nos clients vont construire des bâtisses qui vont jouer entre 3500 et 10 000 pieds carrés, dépendamment des méthodes de culture et des plans d’expansion. La licence permet d’offrir des produits du cannabis frais, plantes, séché et graines», a précisé Me Guérin.

Une rare concentration

En entrevue, il a réitéré qu’Amos se positionnait pour devenir un leader dans le domaine. «On dirait que la présence de MindiCANNA a créé un engouement à Amos. Je me rends compte que c’est une ville d’entrepreneurs. Il va y avoir quand même plusieurs producteurs ici et c’est un phénomène un peu rare de voir une telle concentration au même endroit. Il y en a actuellement 7 ou 8 au Québec, tous dispersés sur le territoire. Dans la prochaine année, on devrait être de 6 à 8 joueurs juste à Amos», a indiqué Maxime Guérin, en ajoutant qu’il y avait aussi un projet à Rouyn-Noranda et un autre à Val-d’Or.

«Il va y avoir quand même plusieurs producteurs ici et c’est un phénomène un peu rare de voir une telle concentration au même endroit» - Maxime Guérin

Une aussi forte concentration de microproducteurs, tous accompagnés dans leurs démarches par MindiCANNA et SGF Consultants, devrait favoriser certaines synergies. «On essaie de mettre en place une collaboration entre les producteurs. On risque de tous passer par le même réseau de distribution. C’est naturel de se partager des ressources, ou à tout le moins de s’aider à attirer des employés. On parle d’une dizaine de travailleurs par entreprise avec les temps partiels, dont un noyau de 5 à 7 personnes», a fait valoir le conférencier.

Ouverture de la Ville

Un autre facteur qui contribue à l’effervescence de cette industrie à Amos, c’est l’ouverture manifestée par la Ville d’Amos. «La Ville est coopérative. Le zonage est déjà défini. Ils semblent encourager toutes les formes d’entrepreneuriat. Si on arrive avec un projet qui se tient, on est loin d’avoir des embûches avec la Ville. On se sent les bienvenus», a souligné Maxime Guérin.

«On veut encourager le développement économique et c’est une industrie qui est légale, a corroboré le maire Sébastien D’Astous. Il y a de belles opportunités, une expertise locale et des terrains disponibles. On a été rapides à déterminer où on était prêts à mettre une succursale de la SQDC et à accueillir des producteurs. On a déjà fait les ajustements à notre zonage. Qu’on soit pour ou contre, c’est quelque chose qui s’en vient et on doit profiter de l’engouement de nos entrepreneurs qui ont un intérêt à développer et investir chez nous. Ce sont des bâtiments, des taxes et du développement économique. Et peut-être qu’un jour, on aura besoin d’une unité de transformation pour l’ensemble des producteurs que nous aurons ici.»

 

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