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23 septembre 2020

Hausse des signalements à la DPJ dans la région

Près de 10 enfants signalés par jour

Enfant triste DPJ

©Gracieuseté

Pour 2019-2020, 35,6% des signalements reçus à la DPJ de l’Abitibi-Témiscamingue ont été retenus.

L’année 2019-2020 aura été éprouvante pour la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de l’Abitibi-Témiscamingue, qui a été marquée par une hausse d'appels de 3,3%, pour un total de 3606 signalements. De ce nombre, 35,6% ont été retenus.

Pour ce 17e bilan annuel, déposé le 23 septembre, le directeur de la protection de la jeunesse, Donald Vallières, pouvait malgré tout tracer un survol positif des données recueillies du 1er avril 2019 au 31 mars 2020. 

«L’écart entre la région et le reste du Québec diminue, a-t-il souligné. Ici, le nombre de signalements se maintient pas mal d’année en année, avec environ 10 enfants signalés par jour.» Pour l’ensemble de la province, on a plutôt enregistré une hausse de 12% par rapport à l’an dernier, soit 118 316 signalements. 

Détresse et COVID-19 

Pour l’Abitibi-Témiscamingue, 40% des cas signalés à la DPJ sont liés à de la négligence, 26% à des abus physiques et 16% à des abus psychologiques. 

Avec la pandémie de COVID-19, la DPJ a rapidement remarqué les effets des fermetures des écoles et des garderies sur les enfants et les parents suivis. «On a observé plus de détresse psychologique, d’idéations suicidaires, d’idéations homicidaires ou encore de la violence conjugale, a précisé M. Vallières. Tout ça, c’était rattaché à l’isolement causé par la pandémie.» 

Pour ce qui est des 284 jeunes qui ont reçu des services dans le cadre de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), leur nombre représente une diminution de 15,2% par rapport à l’an dernier. Néanmoins, les professionnels craignaient que la pandémie ne les affecte dans leur comportement. 

«Comme les déplacements étaient très limités à cause de la pandémie, plusieurs jeunes ont dû se contenter de voir leurs proches seulement par visioconférence, alors on craignait de vivre davantage de fugues, a indiqué Donald Vallières. On a conscience que c’était très dur à vivre pour eux, mais nous leur avons expliqué que c’était pour des raisons de santé et de sécurité.» 

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