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28 septembre 2020

Cathédrale d’Amos: prête à lancer l’appel d’offres

Le projet de 6 M $ ira de l’avant au printemps

Cathédrale Amos décapage

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La façade sud de la cathédrale a fait l’objet d’un décapage l’an dernier.

Les plans et devis révisés pour tenir compte du remplacement complet des briques et des pierres d’Amos ont été approuvés par le ministère de la Culture. La Fabrique Sainte-Thérèse d’Avila lancera donc l’appel d’offres public cet automne dans l’espoir d’entamer les travaux de restauration au printemps.

C’est ce qu’a confirmé Pierre Roch, président de l’Assemblée de la Fabrique. Ce dernier devait profiter d’une activité organisée par la Fondation Héritage, le 27 septembre, pour faire état de l’avancement du projet de réfection qui vise la restauration de la maçonnerie, de la fenestration (rosaces et vitraux) et des portes. L’événement a toutefois été annulé en raison des plus récentes consignes de santé publique. Le point a plutôt été fait le lendemain.

Les travaux ont débuté en mai 2019 avec le décapage du parement extérieur de béton par la firme Restauration DYC. Ils avaient été interrompus en raison de la dégradation trop importante des pierres d’Amos, qui sont en fait des blocs en béton. Le décapage avait été limité au décapage du béton structurant. «Là, on a eu l’autorisation du Conseil du patrimoine religieux de remplacer les pierres d’Amos et les briques par des matériaux neufs. C’est une bonne nouvelle, sauf que ça augmente les coûts du projet à 6 M $», a rappelé M. Roch, en entrevue.

Dès ce printemps

Avec toutes ces autorisations en poche, la Fabrique s’apprête à lancer en octobre l’appel d’offres public pour trouver l’entrepreneur général qui réalisera les travaux. «On a sondé les entrepreneurs majeurs de la région et ils sont tous intéressés à soumissionner. En allant maintenant en appel d’offres, ça va laisser le temps ensuite à l’entrepreneur choisi de préparer sa commande de briques et de pierres d’Amos. Le démantèlement pourrait débuter au printemps, puis à la réception du matériel, il pourrait commencer à reconstruire», estime Pierre Roch.

La phase 1 porterait sur la façade sud de la cathédrale, celle où l’on retrouve l’entrée principale. On parle d’une étape évaluée à environ 1,6 M $. La Fabrique veut aussi prioriser les travaux visant à régler les problèmes d’infiltration d’eau par la toiture. «En septembre, on a fait des inspections pour les infiltrations en haut du baptistère. On les avait colmatées avec du Mono, mais c’était une réparation temporaire. En 1962, toutes les feuilles de cuivre du dôme ont été remplacées, mais la base du dôme, qu’on appelle le couronnement, n’avait pas été faite. C’est par là que l’eau entre. Donc, il faut remplacer cette partie-là en priorité pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’autres infiltrations», fait valoir Pierre Roch.

Accélérer le financement

Si la Fondation Héritage a déjà amassé au moins la part du milieu de 20% des coûts du projet, la Fabrique demeure tributaire du financement du Conseil du patrimoine religieux, qui assume 80% de la facture. Celui-ci est limité dans ses contributions annuelles par projet.

«Cette année, on a réussi à aller chercher 600 000 $. Mais on ne peut pas faire un projet comme ça sur 12 ans. Chaque fois que l’entrepreneur devra se mobiliser et se démobiliser, ça représente des coûts supplémentaires. On fait des démarches avec notre députée Suzanne Blais et le ministre régional Pierre Dufour pour trouver d’autres sources de financement. On essaie de voir s’il n’y aurait pas d’autres programmes pour lesquels on pourrait se qualifier pour obtenir des sommes supplémentaires et accélérer la réalisation du projet. Nous avons aussi pu exposer à la ministre de la Culture Nathalie Roy, en octobre dernier, l’état lamentable du parement extérieur et l’urgence d’agir», a souligné Pierre Roch.

 

La Fondation Héritage atteint les 1,8 M $

Pour sa part, la Fondation Héritage a annoncé qu’elle s’approchait de son objectif de recueillir 2 M $ dans le milieu afin d’appuyer le projet de réfection et constituer un fonds permanent visant la préservation de la cathédrale. Elle a annoncé l’ajout de deux contributions majeures de 25 000 $. Ainsi, la MRC Vallée-de-l’Or et les Mines Agnico Eagle joignent les rangs des Courageux. Ces nouveaux dons portent à 1,8 M $ les engagements financiers annoncés jusqu’à maintenant. Les personnes et entreprises intéressées peuvent contribuer en se rendant au presbytère de la cathédrale ou via le site internet au www.macathedrale.com.

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