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29 septembre 2020

Des pertes de plus de 1 M$ pour l’aéroport de Val-d’Or

L’OBNL demande l’aide d’Ottawa

Aéroport de Val-d'Or

©Photo: Aéroport régional de Val-d'Or

Les services aériens au Québec ont diminué de plus de 90% en avril et en mai 2020.

L’aéroport de Val-d’Or joint sa voix à celles du Réseau québécois des aéroports et du Conseil canadien des aéroports, où tous ses membres exigent du gouvernement Trudeau de leur venir en aide, eux qui font face à une crise économique sans précédent provoquée par la lutte à la pandémie.

Jusqu’à maintenant, l’aéroport de Val-d’Or enregistre des pertes financières de plus de 1 million $. «C’est stressant comme réalité au quotidien, admet la directrice générale, Louise Beaulieu. Nous avons beaucoup de besoins, considérant que nos revenus ont énormément diminué et que le transport aérien reprend très lentement.» 

Il faut dire que le retrait définitif d’Air Canada et l’annulation des vols 2020-2021 de Sunwing n’ont pas aidé à la santé financière de l’organisme à but non lucratif (OBNL). «Que ce soit les frais d’utilisation par passager ou les loyers, cela représentait des sources de revenus importantes pour nous», indique Mme Beaulieu. 

Ainsi, le Réseau québécois des aéroports et le Conseil canadien des aéroports, desquels Val-d’Or fait partie, exigent un soutien financier immédiat du gouvernement fédéral pour assurer la survie de ces aéroports. 

«Les aéroports québécois n’ont reçu aucune aide directe d'Ottawa si ce n’est un allègement des loyers jusqu'à la fin de 2020 pour les aéroports de Montréal et de Québec, et un certain soutien direct pour le maintien de services aériens pour des communautés non reliées au réseau routier, indique-t-on dans une lettre ouverte des deux organisations. Pourtant, de l’autre côté de la frontière, les aéroports américains ont reçu 10 milliards de dollars de subventions et 10 autres milliards de dollars sont à venir.» 

À Val-d’Or, ce qui a permis de sauver les meubles et de ne pas mettre à pied des employés, c’est la subvention salariale qui a été accordée à l’aéroport, étant donné qu’il est un OBNL. 

Des besoins hivernaux 

L’aéroport de Val-d’Or, tout comme tous ceux ailleurs dans le pays, n’est pas au bout de ses peines. Avec l’hiver qui approche, tous devront prévoir des sommes pour l’entretien et le déneigement des pistes. 

«Ça représente des investissements d’au moins 1,2 million $, précise Louise Beaulieu. Qu’il y ait de nombreux vols ou seulement quelques-uns, ça ne change rien pour nous, ce sont des frais fixes. Peu importe l’achalandage, nous nous devons d’ouvrir la piste.» 

De plus, des projets de travaux de réfection de la piste de Val-d'Or sont prévus pour 2022-2023, valant 12 millions $. 

À l'échelle nationale, le nombre de passagers diminuera de 75% d'ici la fin de 2020 et de plus de 65% en 2021. La situation devrait être similaire à Val-d’Or, selon Mme Beaulieu. Rappelons que la piste de l’aéroport de Val-d’Or a une longueur de 10 000 pieds. 

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