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Covid-19

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29 septembre 2020

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

«Une petite partie de la population peut influencer grandement l’évolution de la pandémie» - Caroline Roy

Pour éviter un rehaussement du niveau d’alerte et une fermeture de commerces

Mesures sanitaires

©Depositphotos

Toute la population doit collaborer pour limiter l’ampleur de la deuxième vague de COVID-19.

Les responsables de la santé publique demandent à la population de redoubler d’ardeur dans l’application des mesures sanitaires contre la COVID-19.

Ils craignent qu’une augmentation du nombre de cas n’entraîne un rehaussement du niveau d’alerte et que des mesures supplémentaires ne soient appliquées, limitant ainsi la liberté dont bénéficie la population locale. Le niveau d’alerte est passé au palier orange et au palier rouge ailleurs au Québec. Les populations locales devront respecter des règles plus strictes qui entreront en vigueur le 1er octobre. Comme la région passe au palier jaune, il sera demandé d’éviter les contacts sociaux non nécessaires. 

Mouvement anti-masque 

Il est de notoriété publique qu’un certain nombre de personnes refusent d’admettre l’existence de la pandémie ou simplement de respecter les mesures sanitaires. La PDG du CISSSAT, Caroline Roy, souhaiterait les sensibiliser aux conséquences de leurs gestes. 

«Personne ne veut avoir des gens malades dans leur entourage. Pensez à vos proches, à vos parents, à vos familles, à vos voisins. On ne sait pas qui le virus va infecter et qui va en décéder. Une petite partie de la population peut influencer grandement l’évolution de la pandémie», a-t-elle expliqué. Selon elle, les faits sont là: il y a des gens malades, des milliers de dépistages. Il n’y ni traitement ni de vaccin à la lCOVID-19 et le virus est extrêmement contagieux. Il y a eu quatre décès en région, en lien avec l’infection, des gens qui ne seraient probablement pas décédés aujourd’hui. 

«Il s’agit de quelques éclosions moins contrôlées pour que l’on bascule au palier orange», a alerté Mme Roy. 

En région, entre le 15 et le 21 septembre, il n'y a eu qu'un nouveau cas, un travailleur étranger, qui était déjà en quarantaine, tandis qu'entre le 22 et le 28 septembre, il y a eu cinq nouveaux cas. 

Protéger le réseau de la santé 

Elle rappelle qu’il faut protéger réseau de la santé, déjà sous pression et en pénurie de ressources. Le personnel soignant est aussi exposé et si ses membres sont malades cela peut affaiblir davantage le réseau. 

Il y a eu un nouveau cas déclaré en date du 29 septembre, à Rouyn-Noranda, une personne qui a eu des contacts avec quelqu’un de l’extérieur de la région. Cela porte à sept le nombre de cas actifs à cette date, dont deux personnes hospitalisées. Les responsables de la santé publique demeurent en alerte pour circonscrire toute éclosion, mais ils disent avoir besoin de la collaboration de la population. 

 

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