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06 octobre 2020

Des premiers patients pour le TEP Scan de Val-d’Or

Une première au Canada en régions éloignées

Tep Scan VD

©Photo Le Citoyen - Dominic Chamberland

En 2021, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue compte accueillir près de 1300 patients pour le TEP Scan de l’Hôpital de Val-d'Or. Sur la photo, Dr François Lamoureux, nucléiste.

Après son arrivée en février dernier, l’appareil de tomographie par émission de positrons combinée à un tomodensitomètre (TEP-TDM Scan) de l’Hôpital de Val-d’Or sera enfin utilisé pour ses premiers patients aujourd’hui (mardi).  

Ce nouvel appareil, qui réalise des examens d’imagerie en médecine nucléaire pour notamment diagnostiquer certains cancers, permettra à la population d’avoir accès à des soins ici, en région, plutôt que de devoir se diriger vers Gatineau ou Montréal. 

«Le gouvernement a accepté de nous accorder le même type d’équipement que l’on retrouve dans les grands centres hospitaliers universitaires. La population de la région profitera donc de la même qualité d’investigation qu’à Montréal, par exemple. Une telle offre de service à l’extérieur des grands centres est une première au Canada», souligne Dr François Lamoureux, nucléiste. 

Le TEP Scan permet ainsi d’aider à diagnostiquer certains cancers, à savoir jusqu’où ce dernier s’est propagé, si le traitement est efficace ou dans le cadre d’un suivi, vérifier s’il est réapparu après le traitement (récidive) ou s’il s’est propagé à d’autres parties du corps. Finalement, cela peut également aider à diagnostiquer des affections non cancéreuses. 

Financé entièrement par le ministère de la Santé, le projet du TEP-SCAN à l’Hôpital de Val-d’Or, dont les premières démarches remontent à plus de cinq ans, est d’une valeur d’environ 7 millions $, soit 3,2 M $ pour le coût de l’appareil (en incluant les accessoires) et 3,8 M $ pour le réaménagement de 130 mètres carrés d’espace nécessaires à l’implantation de l’appareil, en plus d’un agrandissement de 230 mètres carrés. 

La mise en fonction de cet appareil inauguré en février dernier a dû être retardée en raison de la COVID-19, qui a entre autres freiné la formation du personnel. 

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