07 octobre 2020

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©Sophie Rouillard

En une semaine en temps de pandémie, la division valdorienne du Rappel du Nord accueille près d’une centaine de grimpeurs.

Le club, qui opère à Rouyn-Noranda, Amos et Val-d’Or, est véritablement victime de son succès. «Nous avions fait une étude de marché lors de nos démarches initiales pour connaitre l’intérêt des Valdoriens, mais maintenant, je dois avouer que ça va bien au-delà de nos espérances!», déclare Pénélope Burniaux, présidente de la division du Rappel du Nord à Val-d’Or. 

Pandémie oblige, les moniteurs ne peuvent permettre l’accès aux murs à plus de 25 grimpeurs à la fois. Toutefois, cela est loin de mettre un frein au succès grandissant du club. «Ça arrive parfois qu’on doive refuser l’accès, car il y a déjà beaucoup de monde. Disons que c’est un beau problème, souligne Mme Burniaux. Depuis cet été, notre achalandage n’arrête pas d’augmenter, ce qui nous confirme plus que jamais que ce sport a sa place aussi ici, à Val-d’Or.» 

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Pénélope Burniaux, présidente de la division du Rappel du Nord à Val-d’Or.

«C’est un sport qui apporte énormément de confiance en soi aux grimpeurs, que ce soit en affrontant sa peur ou en dépassant ses objectifs»  - Pénélope Burniaux 

Développer l’escalade 

Le site d’escalade intérieur, qui est ouvert les lundis et mercredis soirs en plus des samedis matin, ne manque pas d’attirer des amateurs et des professionnels de tous les âges. «Nous avons autant des grimpeurs âgés entre 5 et 12 ans que des adultes, précise Pénélope Burniaux. C’est un sport qui rallie presque toutes les générations.» 

À ce sujet, de nombreux parents ont fait part de leur intérêt à ce que des cours spécialement conçus pour les jeunes soient mis en place. «C’est certain que c’est un projet qui nous intéresse, signale la présidente. Il y a aussi des idées avec la polyvalente, que ce soit pour un programme sport-arts-études ou des cours parascolaires.» 

De plus, le club souhaite développer le volet compétition, compte tenu de ses installations de qualité qui pourraient permettre de pousser les grimpeurs de la région à un autre niveau.  

Toutefois, tous ces projets ne pourront se concrétiser qu’à certaines conditions, dont celles du nombre de moniteurs formés qui veillent à la sécurité des grimpeurs. «Pour le moment, nous ne sommes que trois, indique Pénélope Burniaux. Cet automne, nous travaillerons à en former davantage, notamment pour agrandir notre plage horaire les vendredis soirs. Ensuite, nous serons en mesure de créer de beaux projets.» 

©Sophie Rouillard - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Plusieurs parcours offrant divers niveaux de difficulté sont à la disposition des grimpeurs.