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Covid-19

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15 octobre 2020

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

51 personnes atteintes depuis le début de la deuxième vague

29 femmes et 22 hommes infectés depuis le 15 septembre

COVID-Halloween

©Jean-François Vachon

La deuxième vague n'empêche pas certaines personnes de manifester un peu d'humour face à la COVID-19 et souhaiter, à leur manière, que la pandémie prenne fin le plus rapidement possible.

Entre le 15 septembre et le 14 octobre, 51 cas d’infection à la COVID-19 ont été répertoriés en Abitibi-Témiscamingue, dont 5 entre le 13 et le 14 octobre seulement.

Des 51 personnes infectées, 29 sont des femmes et 22 sont des hommes. Heureusement, il n’y a eu aucun nouveau cas chez les plus de 70 ans, mais il y a eu 12 cas chez les 60 à 69 ans et 10 chez les 50 à 59 ans. Ainsi, plus de 43 % des cas se retrouvent dans ces deux groupes. «On approche du groupe d’âge plus vulnérable. C’est donc important de faire attention», a rappelé, Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la Direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue. 

35 cas actifs 

Au moment d’écrire ces lignes, le 15 octobre, il y avait 35 cas actifs en région, dont deux personnes hospitalisées, mais aucune aux soins intensifs. Trois semaines après le début officiel de la deuxième vague, 16 des 51 cas confirmés, soit 31 % de l’ensemble, s’étaient rétablis. Il n’y a eu aucun décès associé au virus au cours des derniers mois, en région. Une dizaine de cas d’infection sont liés à un rassemblement privé. Il y a eu quelques cas en milieux scolaires et de petites éclosions en milieux de travail, mais pour le moment, la propagation semblerait contrôlée. 

Demeurer en zone jaune 

Bien que la majorité des régions du Québec aient basculé en zone rouge, l’Abitibi-Témiscamingue demeure en zone jaune, grâce notamment à la collaboration de la population, des institutions et des entreprises. Pour que cela continue, il est important que cette collaboration se poursuive, a insisté Dre Sobanjo. «On n’est qu’au début de la deuxième vague et on espère que ça ne va pas aller trop rapidement, a-t-elle signalé. Nous avons constaté que des personnes qui ont des symptômes poursuivent leurs activités plutôt que de consulter ou de passer un test de dépistage.» 

Ce genre de comportement complique grandement le travail de la Santé publique pour identifier les personnes potentiellement exposées et les contacter pour les avertir de leur condition. Souvent, ces personnes manifestent déjà des symptômes et ont contaminé d’autres gens. 

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