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16 octobre 2020

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

L’année charnière de Monarques

La société montréalaise dispose de 35 M $ pour faire avancer ses projets en Abitibi

Monarques_usine_Camflo

©Patrick Rodrigue

L’usine Camflo est prête à reprendre du service dès que la demande pour de l’usinage de minerai à forfait connaîtra une hausse. Monarques évalue également la possibilité de redémarrer l’exploitation de l’ancienne mine.

L’exercice financier 2019-2020 aura été une année charnière pour la Corporation aurifère Monarques, avec l’avancement de plusieurs projets importants sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.

La société minière montréalaise a bouclé son année financière le 30 juin en déclarant des revenus de 6 680 690 $. Il s’agit d’un recul important de 78,9 % par rapport aux 31 652 869 $ déclarés le 30 juin 2019, principalement imputable à la suspension des opérations pour une durée indéterminée à la mine Beaufor de Val-Senneville.

La reprise du marché aurifère, avec un prix de l’or qui a atteint des sommets rarement vus, ont cependant gonflé la valeur des actifs de Monarques, qui a ainsi pu se départir de certains actifs secondaires avec une bonne marge de profit. La société a donc pu réaliser des gains sur disposition d’actifs non financiers de l’ordre de 11 398 621 $ (1 714 832 $ en 2019) et de réaliser un bénéfice net de 9 532 934 $. Au 30 juin 2019, ce bénéfice net n’avait été que de 485 905 $.

Monarques a également pu se financer à des conditions plus intéressantes, de sorte qu’elle disposait, à la fin de son exercice financier, de plus de 35 M $ en trésorerie, incluant les placements, pour des actifs totalisant 92 987 397 $. Il s’agit d’une croissance de 28,1 % par rapport à la valeur de 72 577 395 $ déclarée en 2018-2019.

Pleins feux sur Wasamac

La solide position financière de Monarques l’autorise désormais à se concentrer sur la mise en valeur de Wasamac, doté d’un potentiel global de près de 2,9 millions d’onces d’or. Localisé entre Évain et Arntfield, à Rouyn-Noranda, le projet en est au stade de l’obtention des permis. Amorcée le 2 novembre 2019, cette phase devrait s’échelonner sur un horizon de 18 à 24 mois.

En parallèle, la société évalue la possibilité de faire traiter son minerai dans une usine déjà en fonction. Une des options actuellement à l’étude serait l’usine Kidd, que Glencore opère dans la région de Timmins en Ontario. Le minerai serait alors acheminé par train. Si cette option devait être retenue, Monarques estime que les coûts de construction de Wasamac devraient diminuer de façon significative.

Une prochaine année riche en développements

Monarques continue par ailleurs d’être très active dans la relance des activités à Beaufor et dans le développement du projet McKenzie Break à Barraute. Elle poursuit aussi ses analyses en vue de procéder à la remise en production de l’ancienne mine Camflo à Malartic, tandis que Croinor Gold, à l’est de Louvicourt, recommence à susciter l’intérêt de partenaires potentiels. À cela s’ajoutent ses deux usines (Camflo et Beacon, à l’est de Val-d’Or), qui sont en mesure de reprendre immédiatement du service advenant une hausse des demandes pour de l’usinage de minerai à forfait.

«Grâce à toutes ces initiatives et au contexte aurifère favorable, nous estimons que la prochaine année sera riche en nouvelles et en développements pour notre société», a commenté le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste.

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