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18 octobre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Un plan stratégique axé sur la réussite et l’environnement

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue envisage l’avenir

Plan Stratégique Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue

©Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue

Le plan de développement stratégique du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue poussera l’établissement à faire mieux.

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a adopté son nouveau plan stratégique en vue des cinq prochaines années. Les axes sont clairs: réussite, développement durable, diversité et inclusion, adaptation et réponse aux besoins de la société ainsi qu’alliance avec les peuples autochtones.

«On est en continuité avec nos plans depuis 2004. Plusieurs de nos orientations sont toujours là, avec des cibles plus ambitieuses», a expliqué le directeur général du Cégep, Sylvain Blais, au sujet de ce nouveau plan.

«Un plan de développement stratégique, c’est évolutif. Les moyens peuvent changer dans le temps, mais on va devoir travailler sur les orientations. Pour le moment, on va peut-être rayer la première année du plan et survivre à la pandémie, mais je crois qu’on a une belle base pour avancer», a-t-il ajouté.

La mission principale demeurera de travailler à la réussite des étudiants.

«C’est notre leitmotiv. C’est notre raison d’être. On veut surtout travailler sur notre taux de rétention à la 2e et à la 3e session notamment. Le marché du travail change et on vend un rêve à nos futurs étudiants. Ils ont peut-être perçu une certaine chose, mais ils ne l’obtiennent pas. On doit travailler à leur vendre le bon rêve et à les soutenir davantage pour qu’ils persévèrent» - Sylvain Blais

L’enjeu de la technologie

Le dirigeant convient aussi que la situation actuelle a amené un nouvel enjeu, celui de la technologie. «On y avait déjà réfléchi avant la pandémie. C’est un enjeu pour notre personnel et nos étudiants, parce que ces derniers, en 2030, ne seront pas les mêmes étudiants qu’aujourd’hui. On doit amener notre organisation à être plus agile sur ce plan pour ne pas se ramasser à bricoler des choses comme dans la situation actuelle», a-t-il soulevé.

«Quand on regarde autour de nous, le mécanicien de chez Ford, il va suivre une formation par vidéoconférence offerte par Ford Canada. C’est ça, la nouvelle réalité. Il n’y a personne sur place pour lui expliquer», a-t-il ajouté pour justifier ce que le Cégep doit accomplir sur ce plan.

Une population étudiante en changement

La population étudiante change de ce qu’elle était plus traditionnellement. «On a des étudiants de plus en plus diversifiés, qui vivent des difficultés d’apprentissage, qui sont internationaux ou qui sont même des pères et des mères. On se doit de mieux les inclure», a indiqué Sylvain Blais.

«Quand on a une personne de 32 ans qui fait un retour aux études, il faut se rendre compte qu’elle ne rit pas des mêmes jokes que les jeunes de 17 à 22 ans. On doit s’assurer qu’elle ne décroche pas. Ces gens-là ne sont pas là pour perdre leur temps. Quand on perd une personne comme ça, on l’appelle pour savoir où est-ce qu’on a manqué notre coup», a-t-il exposé.

Accentuer la place des Premières Nations

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue souhaite par ailleurs continuer à œuvrer de pair avec les Premières Nations. «On veut soutenir leur développement. On doit travailler avec elles, pour elles et jamais sans elles. On veut aller plus loin que présentement», a-t-il fait valoir.

Par aller plus loin, M. Blais souhaite que la culture autochtone se fraie un chemin plus grand dans son établissement. «On doit faire notre part pour diminuer le ʺbashingʺ sur eux. C’est important pour nous que l’histoire autochtone soit véhiculée dans nos formations. Ça peut aussi passer par plus de relations avec les milieux autochtones ou plus de stages en milieu autochtone», a-t-il énuméré.

S’appuyer sur le personnel

Le défi des ressources humaines en est aussi un important pour l’établissement collégial, alors que les entreprises s’arrachent la main-d’œuvre disponible dans la région. «Il y a à peine trois ans, quand on affichait un poste, on recevait une dizaine de curriculum vitae. Là, dans le contexte actuel, ce n’est plus vrai. On n’a pas de contrôle sur les conditions de travail ou le salaire, mais on doit travailler pour devenir un employeur de choix. On doit accueillir les gens. Quand on engage quelqu’un et qu’il quitte après quatre semaines, ça veut dire qu’on a des choses à travailler», a précisé Sylvain Blais.

Si la majorité du personnel est constituée de professeurs, pour que tout roule rondement, il faut aussi des gens autour. «Nos professeurs sont importants, mais tout le personnel autour aussi. Il faut vraiment valoriser tout le monde», a soutenu le directeur général.

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