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19 octobre 2020

Cindy Montambault a su profiter de cette saison particulière

L’athlète a tout de même ajouté quelques podiums

Cindy Montambault

©gracieuseté – Guillaume Milette

Cindy Montambault

Cindy Montambault ne s’est pas laissé abattre par les effets de la pandémie et du confinement sur sa saison de vélo de montagne. En plus de mieux se préparer pour l’an prochain, elle a ajouté quelques podiums à sa collection.

La Valdorienne d’origine reconnaît d’emblée que ce fut une saison pour le moins particulière, avec l’annulation des courses en Coupe du Monde et en Coupe du Canada. «J’étais en Californie en mars pour un projet de l’équipe du Québec. J’allais avoir une course le lendemain quand, à 22h30, on a reçu un courriel pour nous dire qu’ils annulaient tout. On ne savait pas ce qui allait se passer, l’important, c’était de revenir à la maison», se souvient Cindy Montambault, qui avait terminé 18e lors de l’épreuve de short track de la US Cup de Vail Lake.

Cette annonce venait de mettre un frein à l’élan qui devait lancer sa saison 2020. «J’étais prête. Tout le build-up était fait, mes entraînements étaient faits. J’attendais juste le Go, que la saison commence. Et ce n’est jamais arrivé. Mais j’avais confiance qu’on allait avoir quelques courses, jusqu’à ce que Cyclisme Canada annule les championnats canadiens. Là, j’ai vraiment tiré la plogue mentalement et j’ai décidé de préparer l’année 2021. La page était tournée pour moi. Mentalement, ça allait bien. J’étais positive. J’ai toujours des objectifs à atteindre en cours de saison, j’ai décidé de maintenir mes objectifs à court terme, puisque je ne savais pas comment ça allait se dérouler à long terme», raconte-t-elle.

Préparation mentale

Cindy Montambault reconnaît qu’elle était déçue de la tournure des événements, mais elle a choisi de tourner la situation à son avantage. Elle a pu se concentrer sur des éléments qu’elle n’a normalement pas le temps de travailler dans une saison.

«J’ai mis l’emphase sur ma préparation mentale, sur l’importance de faire une bonne base, de faire beaucoup d’heures sur le vélo. Ce sont toutes des choses difficiles à faire pour nous durant l’hiver, comparativement aux Européens ou ceux qui habitent dans le sud des États-Unis. J’en ai aussi profité pour passer beaucoup de temps sur mon vélo, rouler avec des amis et avoir vraiment du plaisir. La préparation mentale aura été un gros atout dans ma saison», estime l’athlète de 37 ans qui garde un œil sur les Jeux olympiques de Tokyo en 2021 et surtout ceux de Paris en 2024.

Médaille de bronze

Puis, en juillet, la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) a finalement autorisé les courses de la Coupe du Québec en vélo de montagne. Cindy Montambault a raté les deux premières tranches à Charlesbourg, parce qu’elle faisait du cyclotourisme en Gaspésie. Elle a toutefois décroché des podiums à Saint-Félicien (2e) et à Mont Sainte-Anne (3e) en plus de remporter la médaille de bronze aux championnats québécois également disputés à Sainte-Anne.

«C’est quand même le fun que tu ne t’entraînes pas pour performer. Je suis arrivée à ces courses avec beaucoup d’heures de vélo, mais peu de préparation spécifique. Je n’avais rien fait pour peaker à ces moments-là. Mon corps n’était pas prêt pour cet effort-là, mais c’était vraiment le fun de courser, de revoir les gens et de se remettre dans un état de course. La préparation, le pendant et l’après-course. On est chanceux d’avoir eu ça au Québec et c’était vraiment sécuritaire. Je ne visais pas le podium particulièrement, mais je m’étais fixé des petites choses à travailler en course. Mon entraîneur et moi, nous étions bien satisfaits ce ces courses», explique celle qui espère un retour à la normale en 2021.

 

Rouler avec les jeunes

Cindy Montambault a aussi profité d’occasions cet été pour passer du temps avec les jeunes adeptes de sa discipline. Lors de notre entretien, le 27 août, elle était à Val-d’Or pour rouler avec les membres du club Accro-Vélo. La fin de semaine suivante, elle se rendait à Mont Sainte-Anne non pas pour participer à la Coupe du Québec, mais pour faire l’étude des parcours avec les jeunes. «J’aime jaser avec eux. Ça me donne la chance de partager avec eux, vu que je ne les croise pas souvent. C’est une forme de mentorat. Je donne des trucs. J’aime toujours ça revenir en région, voir les nouvelles trails et revoir le monde», précise celle qui habite Val-David, dans les Laurentides.

 

Traverser le Canada virtuellement

Depuis la fin du mois d’août, Cindy Montambault relève le défi de traverser le Canada à vélo en 45 jours. Elle a toutefois dû adapter son projet à la réalité de la pandémie de COVID-19. «Ce que je vais faire, c’est parcourir les 4552 kilomètres comme si je partais de chez moi pour me rendre à l’aéroport de Vancouver, mais tout faire ici autour de chez moi. Tous les matins, je vais faire une ride, seule ou avec des amis, sur la route, dans les pistes ou en montagne. Ça peut même être sur vélo stationnaire. Quand j’aurai terminé d’ici la fin octobre, je vais prendre ma pause avant la prochaine saison», a confié celle qui a finalement terminé son périple virtuel le 19 octobre au bout de 39 jours de randonnée et 7 jours de repos.

 

 

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