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22 octobre 2020

Desjardins ferme son comptoir à Landrienne

Une décision qui déçoit la Municipalité

Caisse Desjardins Landrienne

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’édifice sera mis en vente dans les mois qui suivront la fermeture définitive du point de services de la Caisse Desjardins de l’Est de l’Abitibi.

Fermé depuis le début de la pandémie en mars, le centre de services Desjardins de Landrienne ne rouvrira finalement jamais ses portes.

C’est ce qu’a annoncé la Caisse Desjardins de l’Est de l’Abitibi, le 22 octobre. Comme ce fut le cas pour les autres fermetures de centres de services survenues en 2015 à La Corne et Saint-Marc-de-Figuery, l’institution financière évoque un très faible achalandage ainsi que des raisons des sécurité, l’employé se retrouvant souvent seul dans les locaux.

«Avant la pandémie, 97% des transactions se faisaient ailleurs qu’au comptoir. Moins de 1% des membres utilisent le centre de services. Pour Landrienne, on parle d’une quarantaine de personnes plus à risque de bris de services et nous allons les accompagner individuellement. Tous les membres pourront être accompagnés dans leur transition. Des employés sont désignés et nous avons une ligne dédiée. S’il y a des problématiques, on va s’en occuper», assure Serge Beaudoin, directeur général de la Caisse de l’Est de l’Abitibi, en ajoutant que la pandémie aura fait sorte d’accélérer la transition des membres vers les services automatisés.

La décision n’aura pas d’impact sur le seul employé du centre de services de Landrienne, puisque la personne a déjà été relocalisée depuis le début de la pandémie au centre de services de Barraute.

Jusqu’au 27 novembre

Les membres qui souhaitent rencontrer un conseiller de la Caisse pourront le faire soit au centre de services de Barraute, soit à la Caisse d’Amos en vertu d’une nouvelle entente, ou encore de façon virtuelle. «Les deux tiers des rendez-vous qu’on prend en ce moment se font de façon virtuelle, incluant les hypothèques», fait valoir M. Beaudoin.

La Caisse de l’Est de l’Abitibi offre jusqu’au 27 novembre à se membres de Landrienne pour récupérer les biens qu’ils auraient dans un coffret de sûreté. Il faudra toutefois prendre rendez-vous. Par la suite, les équipements bancaires seront retirés du bâtiment, qui sera mis en vente dans les mois suivants.

 

«Ça vient nous dire, comme petit milieu, ne baissez pas la garde. Vos services sont fragiles» - Guy Baril

Déception à Landrienne

À Landrienne, la décision de la Caisse a été accueillie avec une grande déception par les élus, qui avaient appris la nouvelle la veille. «On a bien entendu les raisons et les motifs, mais on demeure très déçus de la décision du conseil d’administration de la Caisse. Déçus pour les membres, mais aussi pour toute la communauté. On travaille pour attirer de nouvelles familles et garder nos aînés. C’est un service de moins qu’on a à leur offrir à Landrienne. Ma plus grande préoccupation, ce sont les gens qui utilisaient exclusivement le comptoir. J’espère que Desjardins va bien les accompagner et les soutenir», affirme le maire Guy Baril.

Selon lui, on tourne une page d’histoire importante. «Ce n’est pas d’hier qu’il y a une caisse ici. Et les gens qui l’avaient fondée avaient un souci d’épargne et de développement du milieu. Les membres y étaient très attachés. On est aussi déçus parce que quand ils ont fermé le guichet automatique en 2018 pour des raisons de rentabilité, on nous avait rassurés en maintenant le comptoir. Là, on se retrouve sans guichet ni point de services», déplore-t-il.

Le Centre multifonctionnel

Et comme ce fut aussi le cas lors d’autres fermetures de centres de services de Desjardins, la Caisse offre de soutenir un ou des projets structurants dans le milieu. «Landrienne demeure sur notre territoire et on va continuer de faire partie de leur vie pour les dons et commandites», confirme Serge Beaudoin.

«On avait déjà déposé une demande avant la pandémie pour un partenariat dans le projet de réfection du Centre multifonctionel Serge Savard. On va voir s’il n’y a pas d’autres projets qu’ils pourraient soutenir», souligne Guy Baril.

 

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