27 octobre 2020

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©Photo Depositphotos - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Jusqu’à ce jour, rien n’oblige les compagnies aériennes à rembourser leurs clients dont les vols ont été annulés par la COVID-19.

Ce projet de loi permettrait ainsi de modifier le texte de la Loi sur les transports au Canada, afin d’y inclure une disposition déclaratoire réitérant que le transporteur qui annule un service aérien doit rembourser le passager pour le service aérien non reçu, et ce, en toutes circonstances (au lieu de seulement créditer un autre voyage aux clients). 

«Si le service n’est pas rendu, il doit y avoir un remboursement. Ça ne peut pas être plus clair que ça. Marc Garneau doit cesser de se cacher derrière l’Office des transports du Canada, qui s’est lui-même rétracté quant au droit des compagnies aériennes de ne pas rembourser leurs clients. Ce projet de loi vient mettre fin à toute cette désagréable mascarade», déclare Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. 

Quant à la pétition lancée par le porte-parole du Bloc québécois en matière de transports, d’infrastructures et de collectivités, Xavier Barsalou-Duval, celle-ci a été initiée en partenariat avec Option Consommateur. «Il n’y a pas et il n’y a jamais eu d’ambiguïté quant au droit des passagers à obtenir un remboursement pour les vols annulés. La seule qui a existé est celle que le ministre des Transports a maladroitement tenté de créer et d’entretenir malgré le fait qu’elle n’était basée sur absolument aucune règle de droit», estime-t-il. 

«Le message de la pétition est également très clair: le ministre Garneau doit se réveiller. Ces 33 000 personnes exaspérées réclament du gouvernement libéral qu’il fasse enfin respecter leurs droits», ajoute Mme Bérubé. 

Étant donné que la situation financière de bien des citoyens est désormais précaire en raison de la pandémie, la députée du Bloc québécois estime qu’il est plus que jamais primordial de rembourser ceux qui avaient payé des billets. «Souvent, les gens ont économisé pendant de longues périodes pour s'acheter un voyage. De plus, certains ont même dû débourser des sommes supplémentaires pour un billet de retour afin d’être rapatriés au Québec lors de la première vague de la Covid-19», conclut Sylvie Bérubé.