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27 octobre 2020

Stimuler des bambins de Lac-Simon par les arts et la musique

Un programme éducatif par trois enseignantes de Val-d’Or

CPE Takinagan

©Gracieuseté

Les enfants du CPE Takinagan recevront ces services pendant toute la durée de l’année scolaire.

Les enfants âgées de 18 à 48 mois de la communauté de Lac-Simon profitent depuis septembre dernier d’ateliers de danse, de chant ou encore de bricolage pour que leur développement global soit stimulé par l’art et la musique.

Cette initiative découle d’un partenariat entre le CPE Takinagan de la communauté anishnabe de Lac-Simon et les enseignantes Catherine Lessard (Centre de musique et de danse de Val-d’Or), Colette Fortin (Musique pour jeunes enfants) et Fanie Chassé (Coloraccord). 

Pour les enfants âgés de 30 à 48 mois du CPE, ces derniers reçoivent deux ateliers par semaine de deux heures avec Catherine Lessard, professeure de danse depuis plus de 30 ans, qui a développé une expertise dans la stimulation des enfants par l’art.  

Quant aux bambins de 18 à 30 mois, ils participent à deux ateliers par semaine avec Colette Fortin ou sa fille, Fanie Chassé. Ces ateliers d’une heure suivent le programme Arc-en-ciel de Musique qui stimule les cinq sphères du développement des enfants (motricité globale, motricité fine, langage, cognition et affectif). 

Pour Suzie Papatie, éducatrice au CPE Takinagan, ce partenariat porte déjà ses fruits. «Les enfants aiment beaucoup ça, raconte Mme Papatie. Ils sont contents quand madame Catherine vient, et moi aussi j’aime ça. Ça m’aide à prendre une routine et à faire des activités avec les jeunes. Avec la pandémie, on a eu des groupes multiâges et j’ai perdu toutes mes habitudes.» 

Un partage de connaissances 

On peut dire que tout le monde en ressort avec du positif. Si les enfants s’amusent et se développent, les animatrices aussi en ressortent gagnantes, alors qu’elles ont adapté leur matériel et leurs activités pour valoriser la langue anishnabe. «J’essaye d’utiliser des mots algonquins le plus possible. J’aime ça, car Suzie est plus à l’aise avec moi. Elle me pose des questions sur ce que je fais et elle me parle des activités qu’elle fait les jours où je ne suis pas là. Elle reprend les concepts à sa façon», explique Catherine Lessard. 

«Pour nous, c’est comme une façon de leur redonner les mots qui leur ont été volés lors des pensionnats, ajoute Colette Fortin. Là-bas, les enfants n’avaient pas le droit de parler leur langue maternelle. En utilisant des mots anishnabe avec les enfants, on leur montre que c’est correct de parler la langue de leurs ancêtres et même on la valorise.» 

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