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02 novembre 2020

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Still Feel You With Me: la danse au temps de Zoom

Le court-métrage de Béatriz Mediavilla inspire

Still Feel You With Me Beatriz Mediavilla

©Gracieuseté

Le court-métrage Still Feel You With Me de Béatriz Mediavilla a reçu un bel accueil lors du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.

Le court-métrage de la réalisatrice rouynorandienne Béatriz Mediavilla, Still Feel You With Me, approche le mouvement de la danse au temps du numérique de façon assez sympathique.

L’idée du court-métrage est venue d’un atelier proposé par la cinéaste dans le cadre d’une présentation de son film Habiter le mouvement lors du Portland Dance Film Festival. «Il y avait eu un appel pour offrir des ateliers et des conférences en mode virtuel. J’avais donné cette idée d’utiliser Zoom pour faire cette écoute corporelle», a-t-elle confié.

«Dans cet atelier, le mot écouter avec le corps est important. Avec la pandémie, on est rapidement passé en virtuel. On est devenu des émetteurs, mais, la danse, c’est l’écoute des autres. Le rapport humain est vraiment important» - Béatriz Mediavilla

Quelques consignes avaient été entendues, soit de s’habiller sobrement et d’avoir un fond neutre pour éviter le bruit visuel. «Ce fut vraiment une belle heure partagée. Ce n’était pas nécessairement mon intention d’en arriver avec un court-métrage», a indiqué Béatriz Mediavilla.

Une scène qui diffère

Si chaque personne peut interpréter le court-métrage à sa façon, il reste que les danseurs devaient jouer avec un espace semblable, mais, qui, dans la réalité, était différent d’une personne à l’autre. La profondeur, la largeur, la gauche, la droite, tout est inversé. «Pour certains, il n’y avait pas autant de profondeur. On partage le même espace sans être dans le même espace. On est limité par le cadre», a indiqué la réalisatrice.

Qui plus est, Internet était ce qu’il est, un décalage peut être constaté entre les différentes performances. «À cause du décalage, on n’était pas tous en même temps. On y allait à tour de rôle. Avec le délai, on finit par ne plus savoir qui suit qui», a soutenu Béatriz Mediavilla.

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