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04 novembre 2020

En Espagne pour étudier… et pédaler

Ils entreprendront la prochaine saison de vélo en Europe

Olivia Baril Charles-Etienne Chrétien

©gracieuseté

Olivia Baril et Charles-Étienne Chrétien sur une route d’Espagne.

Les cyclistes Olivia Baril (Macogep-Tornatech) et Charles-Étienne Chrétien (Aevolo) entreprendront la prochaine saison de vélo en Espagne. Ils y joindront l’agréable à l’utile en y poursuivant leurs études respectives.

J’avais d’abord choisi la ville, San Sebastian, après être venue ici avec des amies l’an dernier. J’ai demandé à Charles si ça lui tentait de déménager ici. C’est après ça que j’ai regardé pour voir s’il y avait une école dans le coin pour poursuivre mes études. Et il y a l’Institut international d’ostéopathie avancé, où je me suis inscrite, raconte la Rouynorandienne, qui a réalisé trois de ses quatre années d’études à l’Académie d’ostéopathie de Montréal.

«Ça me permet de compléter ce que je n’avais pas fini au Canada, poursuit la championne canadienne U23 du contre-la-montre et de la course sur route. J’ai aussi des cours qui n’étaient pas offerts dans mon programme et qui sont vraiment intéressants pour moi, comme ostéopathie pour les sportifs, ostéopathie pour les personnes âgées et de la posturologie.»

Pour sa part, l’Amossois Charles-Étienne Chrétien pouvait facilement s’accommoder de la situation pour suivre sa copine. Avec la pandémie, il suivait déjà à distance ses cours de gestion d’entreprises aux HÉC. «Pour moi, ça ne changeait pas grand-chose de le faire à partir d’Amos ou ici en Espagne. Il y a juste le décalage horaire qui fait que j’ai parfois des examens la nuit. On s’est donc pris un appartement pour un an. On ne sait pas combien de temps on va rester, mais si Olivia veut graduer ici, elle en a pour deux ans. Mais tout va vraiment dépendre de la situation avec la COVID, nos études et nos équipes», estime-t-il.

En Europe… si COVID le veut!

Si les annonces ne sont pas encore faites, c’est un secret de Polichinelle que Charles-Étienne Chrétien devrait s’aligner de nouveau avec l’équipe U23 Aevolo Cycling. Cette année, une grande partie de son programme de courses était prévu en Europe, avant que la pandémie ne vienne s’en mêler. «Je pense que 80% de mon calendrier était en Europe. Si tout va bien et qu’on réussit à être invités dans les courses en Europe, je devrais pouvoir courir ici en 2021. Reste à voir quel sera l’impact de la pandémie sur la prochaine saison», souligne celui qui a fait quelques courses sur le Vieux Continent (Tour de l’Avenir, Tour de la Bretagne, Mondiaux).

De son côté, Olivia Baril a dû se dénicher une équipe en Europe, qui n’a pas encore annoncé son alignement. «Pour moi, ça va être mieux. Je vais pouvoir faire plus de courses en Europe, ce qui n’aurait pas été facile au sein d’une équipe canadienne, surtout dans le contexte de la pandémie. Je vais revenir au Canada pour les championnats canadiens s’ils ont lieu, mais mon objectif, c’est de faire des courses ici», précise celle qui a déjà participé à des classiques et quelques coupes de France par le passé.

Vers les Mondiaux virtuels

Tel qu’annoncé récemment, le couple prendra part aux premiers Championnats du monde Cyclisme Esport, disputés les 8 et 9 décembre sur la plateforme virtuelle Zwift. «J’ai dit à Cyclisme Canada que j’étais très intéressée, souligne Olivia Baril. J’aime vraiment les courses Zwift. J’en ai fait beaucoup et j’avais aussi fait le concours Zwift Academy (où elle a terminé dans le top 10) l’an dernier. Ça va être vraiment intéressant. On n’avait juste pas amené nos rouleaux dans le déménagement, alors on attend ceux que l’UCI (Union cycliste internationale) doit fournir à tous les coureurs pour que ce soit juste. Mais la forme va être bonne. On peut encore rouler à l’extérieur ici.»

Charles-Étienne Chrétien est aussi emballé d’avoir été retenu sur l’équipe nationale. «Ça nous donne un objectif pour se garder motivé dans un moment où il n’y en a pas normalement. Olivia et moi, on faisait beaucoup de Zwift. On va en faire ici pour s’entraîner et lors des journées pluvieuses ou froides. J’en fais depuis 2016 et le circuit choisi (Watopia) est l’un des premiers qu’ils ont mis sur Zwift. C’est difficile de se fixer un objectif, parce qu’on ne connaît pas encore tous ceux qui vont participer», souligne-t-il.

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