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15 novembre 2020

Les Forestiers tentent de tirer parti de la situation

Les avantages d’être en zone jaune

Forestiers Jérémy Duhamel

©gracieuseté - Dany Germain

Un vétéran de 17 ans, Jérémy Duhamel est l’un des quatre joueurs provenant de l’extérieur cette saison. Ses qualités de leader lui valent de porter le «C» du capitaine sur son chandail.

Si les activités régulières de la Ligue de hockey midget AAA du Québec sont toujours sur pause, les Forestiers d’Amos tentent de tirer parti de la situation, ayant le privilège d’être l’une des rares équipes à ne pas évoluer en zone rouge.

«On n’est quand même pas si mal si on se compare aux clubs de la région de Montréal par exemple. On peut pratiquer de façon presque normale et on peut jouer des matchs hors-concours, ce qui n’est pas le cas en zone rouge. On essaie de faire attention aux exercices qu’on choisit, mais on peut pratiquer tous ensemble tant qu’on respecte les mesures sanitaires de la santé publique», explique l’entraîneur-chef Guillaume Bisaillon.

Le fait de pouvoir jouer des matchs préparatoires contre les Gaillards du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et le Filon M18 de Malartic (14 novembre à Malartic et 15 novembre à Amos) offre plusieurs opportunités aux joueurs de continuer à progresser et se faire remarquer par les dépisteurs. D’autant plus que toutes les parties sont webdiffusées.

«On joue à deux lignes, donc six attaquants et quatre défenseurs ainsi qu’un gardien. Ce sont trois périodes chronométrées de 12 minutes et les mises en échec ne sont pas permises. Donc, au lieu d’un match de 60 minutes, on en joue deux de 36 minutes dans une journée. Selon nos statistiques, les gars jouent 5 à 6 minutes de plus que dans un match normal, parce qu’ils sautent sur la glace aux deux shifts. Dans la situation actuelle, il y a donc quand même moyen de développer les joueurs et d’utiliser aussi les séquences vidéo, quelque chose qu’on fait beaucoup», précise Bisaillon.

Éthique et rapidité

Pour sa troisième saison derrière le banc, il compte sur un alignement plus jeune que l’an dernier, avec seulement quatre joueurs de 17 ans et surtout, cinq patineurs de 15 ans. «La moyenne d’âge est quasiment un an plus jeune. On a cinq vétérans et je ne compte pas Jacob Godbout (Amos) là-dedans, bien qu’il ait fini la saison et joué les séries avec nous l’an dernier», indique Guillaume Bisaillon.

«Les recruteurs commencent déjà à m’appeler. De nos jours, tu peux avoir quelqu’un qui te regarde à chaque match, alors toutes les games sont importantes» - Guillaume Bisaillon

Parmi les vétérans, on retrouve les défenseurs Nathan Bolduc (Val-d’Or) et Éméric Gaudet (Rouyn-Noranda), qui jouent aussi les rôles d’assistants, le capitaine Jérémy Duhamel (Sainte-Sabine), Rock Lamoureux (Rivière-Héva) et Émile St-Pierre (La Corne). Les trois attaquants ont 17 ans. Le quatrième 17 ans, Médrick Bolduc (Val-d’Or), réintègre la structure après avoir joué en Floride l’an dernier.

«On a beaucoup de nouveaux visages. Donc, il a d’abord fallu mettre l’emphase sur nos méthodes d’entraînement et l’éthique de travail. Ensuite, on a pu entrer dans les systèmes de jeu. Je dirais qu’on est assez avancés. On a donc une équipe assez rapide et compétitive au niveau de nos batailles à un contre un. La compréhension de la game était un peu difficile au début, mais on avait beaucoup d’aspects à amener en même temps. J’ai l’impression qu’on a une équipe capable de s’ajuster. Mais l’éthique de travail et notre vitesse sont nos points forts», analyse l’entraîneur-chef, qui dirige huit joueurs repêchés dans la LHJMQ.

Calendrier réduit

Bien qu’il existe un calendrier peu probable qui débuterait en décembre, si jamais le scénario plus réaliste d’un début de saison en janvier devait se réaliser, on parlerait plutôt d’un calendrier réduit de 24 parties et des séries éliminatoires. Pour y arriver, il ne faudra plus qu’il y ait d’équipes en zone rouge, ce qui n’est pas gagné.

«On reste positif et on sera prêt si c’est le cas. On jouerait notre premier match le 10 janvier et on affronterait seulement des équipes de notre division pour réduire les voyages. Je dois avouer que c’est le bout qui me manque le plus en ce moment, partir sur la route avec toute l’équipe. C’est là qu’on en apprend le plus sur les jeunes. On a la chance de discuter, de sortir un peu du contexte hockey. Ça manque aussi aux jeunes de vivre l’expérience de la route, coucher à l’hôtel, etc.», reconnaît Guillaume Bisaillon.

 

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