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Retour19 novembre 2020
Un nouveau rapport scientifique pour sauvegarder les caribous de Val-d’Or
Il reste six bêtes dans la harde
©Photo: Archives
En 2016, la population de caribous de Val-d’Or était évaluée à 18 individus, tandis qu’il n’en resterait que six aujourd’hui.
De nouveaux éléments font leur apparition dans le dossier de la sauvegarde des six caribous de Val-d’Or, alors que le biologiste Martin-Hugues Saint-Laurent a dévoilé, ce jeudi, un tout nouveau rapport scientifique concernant le cervidé et son prédateur principal, le loup gris.
Ce nouveau document est d’une grande valeur pour les communautés autochtones.
«Il faut toujours que nos connaissances ancestrales soient corroborées par la science pour qu’on puisse être pris au sérieux. J’espère qu’avec les résultats de cette étude, nous pourrons enfin aller de l’avant avec des actions concrètes comme nous le demandons depuis plusieurs années», déclare Adrienne Jérôme, cheffe de la communauté de Lac-Simon.
Des défis et des impacts
L’un des faits saillants de l’étude d’Hugues-Martin Saint-Laurent concerne l’effet des chemins forestiers. S’ils éloignent facilement le caribou, qui les évite de façon marquée, et ce, sur une grande distance, les loups les sélectionnent de façon très nette.
Le rapport met également en lumière les défis pour sauvegarder cette harde. En effet, les recherches du biologiste démontrent que les habitats propices pour le caribou se font plutôt rares, alors que ceux intéressants pour le loup sont plus présents.
Les meilleurs scénarios de restauration d’habitat du chercheur, en considérant à la fois leurs effets bénéfiques pour le caribou et leurs effets défavorables pour le loup, se situent dans un rayon d’environ 10 km tout autour du réservoir Decelles, de même que dans le secteur du lac Sabourin et au sud de ce dernier.
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