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10 décembre 2020

Des Abitibiens satisfaits de leurs premiers Mondiaux virtuels

Des rôles de coéquipiers pour Baril et Chrétien

Olivia Baril Charles-Etienne Chrétien

©gracieuseté

Olivia Baril et Charles-Étienne Chrétien, en Espagne.

Les Abitibiens Olivia Baril et Charles-Étienne Chrétien ressortent satisfaits de leur participation aux premiers Championnats du monde ESport de l’UCI, disputés le 9 décembre, sur la plateforme virtuelle Zwift.

L’Amossois et ses coéquipiers de l’équipe canadienne ont mené une course très agressive sur le circuit virtuel de l’île imaginaire de Watopia, qui comportait deux montées totalisant une élévation de 483 mètres. Leurs efforts ont permis à Matteo Dal-Cin de rafler la 7e place et à l’équipe d’être nommée «meilleurs coureurs du jour» avec le champion par la plateforme.

«C’était intéressant de prendre part à la première édition. L’événement était bien organisé malgré les difficultés techniques que peut apporter une compétition virtuelle. La course a été moins difficile qu’anticipé. On a essayé des stratégies d’équipes différentes pour maximiser nos opportunités et nous sommes parvenus à prendre la 7e place, ce qui n’est pas si mal», estime Charles-Étienne Chrétien.

Ce dernier a pris le 48e rang sur 78 coureurs, à 3 minutes et 56 secondes du champion, l’Allemand Jason Osborne, qui a négocié les 50 km en 1 heure 5 minutes et 14 secondes. Avec 13 kilomètres à faire à la course, Charles-Étienne Chrétien occupait le 3e rang.

Baril 23e

La Rouynorandienne a aussi joué les rôles de coéquipière au profit de Georgia Simmerling, qui a pris le 18e rang. Olivia Baril a terminé 23e sur 54 coureuses, à un peu plus de 20 secondes de la championne, la Sudafricaine Ashley Moolman Pasio, qui a parcouru les 50 km en 1 heure 13 minutes et 26 secondes. Pas si mal, considérant que la championne du monde sur route, Anna van der Breggen, n’a pas complété.

«C’était un honneur de participer à la première édition de l’événement. C’est un moment historique dans le monde du cyclisme et l’épreuve va seulement grossir avec les années. Je m’attendais à une course plus agressive avec des attaques des équipes qui comptaient beaucoup de coureuses, comme l’Australie et les États-Unis. Finalement, c’est la moitié du peloton qui s’est rendue à la dernière bosse. J’ai travaillé pour une coéquipière parce que j’avais une plume comme power-up et elle avait un aéro, qui est plus avantageux dans le finish», a confié celle qui réside présentement en Espagne avec Charles-Étienne Chrétien.

La plateforme virtuelle Zwift emprunte en effet certains concepts des jeux vidéo, comme les power-ups. Ceux-ci offrent certains avantages. Par exemple, la plume allège le coureur pour les montées, alors que l’aéro permet d’aller plus vite sur le plat, idéal pour le sprint final.

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