Santé
Retour31 janvier 2021
Les maisons des aînés progressent à des rythmes différents
Des appels d’offres en janvier, février et avril
©Photo Le Citoyen – Marc-André Gemme
Caroline Roy, PDG du CISSS, le ministre régional Pierre Dufour et la députée d’Abitibi-Ouest Suzanne Blais lors de l’annonce du projet de Palmarolle, en février 2020. Cette maison doit remplacer le CHSLD de Palmarolle fermé pour des raisons de sécurité en 2018.
Les projets de maisons des aînés à Rouyn-Noranda, Val-d’Or et Palmarolle progressent à des rythmes différents, alors que le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue prévoyait lancer les appels d’offres respectifs en janvier, février et avril.
C’est en effet ce qu’a laissé savoir Marc Bergeron, adjoint au directeur des services techniques et logistiques, lors de la séance virtuelle du conseil d’administration du CISSS, le 17 décembre.
Le projet le plus avancé est celui de Rouyn-Noranda, où les plans et devis réalisés à 75% ont été remis au ministère de la Santé avant la pause des Fêtes. Le CISSS espérait lancer l’appel d’offres le 19 janvier. Toutefois, le litige entourant la contamination du terrain ciblé, voisin de la Maison de soins palliatifs l’Envol, pourrait retarder la réalisation du projet.
Du côté de Val-d’Or, le CISSS prévoyait faire parvenir les plans et devis réalisés à 75% au Ministère le 22 janvier. Il avait bon espoir d’avoir les plans et devis complets le 11 février pour lancer l'appel d’offres.
Du retard à Palmarolle
Pour ce qui est de la maison des ainés de Palmarolle, le projet a pris du retard. Le CISSS espérait obtenir l’aval du Ministère pour aller de l’avant avec la confection des plans et devis à la mi-janvier.
«On pense avoir les plans et devis finaux pour le 26 mars. J’ai de la misère à croire que ça puisse être avant ça. Ce sont les mêmes équipes qui travaillent sur les deux autres projets. Normalement, on irait en appel d’offres à la mi-avril, avec le début de la construction en juillet. C’est échéancier assez réaliste», a affirmé Marc Bergeon.
Par ailleurs, le financement de ce projet évalué à 14 M $ n’a toujours pas été autorisé. «Il va falloir aller au Conseil du Trésor, mais toutes les instances qui participent au projet nous disent qu’il s’agit d’une formalité. Le projet est priorisé, ça ne devrait pas être un enjeu», a précisé M. Bergeron.
GMF-U dans les coûts
Le GMF-U à Val-d’Or, un projet phare du CISSS qui œuvre sans la Société québécoise des infrastructures dans ce dossier, avance très rapidement. Les plans et devis réalisés à 60% devaient être acheminés au Ministère le 15 janvier. Les coûts totaux sont estimés à 11,7 M $, soit 100 000 $ sous l’estimé fourni lors de la présentation du plan fonctionnel et technique, et la construction pourrait débuter en mai. «On n’a pas trop d’enjeux au niveau du budget. L’appel d’offres est prévu le 11 mars avec ouverture des soumissions le 15 avril», a fait savoir Marc Bergeron.
Urgence et IRM à Amos
Du côté d’Amos, le projet de réfection de la salle d’urgence et de l’unité de soins intensifs a aussi fait des progrès, alors que le plan fonctionnel et technique a été envoyé au Ministère le 3 décembre. L’analyse immobilière devait débuter à la mi-janvier. Cette étape de trois mois devrait permettre de préciser ce projet particulièrement complexe et ses coûts.
Pour ce qui est l’appareil fixe d’imagerie à résonance magnétique, le CISSS devait prendre possession provisoirement des locaux au retour du congé des Fêtes. L’appareil doit toujours arriver le 16 février. Il restera ensuite quatre semaines de travaux à faire pour refermer le mur par lequel l’appareil sera entré, finaliser le volet mécanique et la ventilation. La formation et la mise en marche de l’appareil sont prévues autour du 20 mars. L’unité devrait ouvrir le 5 avril.
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