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11 février 2021

COVID-19: trois cas confirmés dans une école

Trois classes feront l'école à la maison jusqu’au 22 février

École primaire Landrienne

©Martin Guindon - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Trois nouveaux cas de COVID-19 ont été confirmés dans la région, jeudi. Ceux-ci sont associés à une éclosion en milieu scolaire dans la MRC Abitibi, entraînant la fermeture de trois classes pendant 14 jours.

Selon le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, il s’agit de cas liés à d’autres cas déjà connus de la santé publique. Ils ont été confirmés le 10 février. La clinique mobile de dépistage s’est rendue à l’école Notre-Dame-de-Fatima, à Landrienne, où l’éclosion a eu lieu. Le Centre de services scolaire Harricana confirme que les élèves des groupes concernés recevront leur enseignement à distance jusqu’au 22 février inclusivement. C’est la première fois que des classes sont ainsi fermées dans une école de l’Harricana depuis le début de la pandémie.

«C’est du cas par cas, mais en général, ce sont les élèves des groupes concernés qui sont placés en isolement préventif parce qu’il n’y a pas de distanciation physique jusqu’en 4e année. C’est pourquoi on a mis en place le système des bulles classes. Toutefois, pour les employés et les enseignants, il y a des mesures strictes comme la distanciation physique et les équipements de protection individuelle, alors leur risque est souvent faible. Il n’est donc pas nécessaire de les isoler, sauf dans certaines circonstances. Toutefois, on les invite à participer à notre clinique mobile par prudence et par précaution», a précisé Dre Omobola Sobanjo, médecin-conseil à la santé publique lors du point de presse hebdomadaire sur la situation épidémiologique, jeudi.

Cette dernière a d’ailleurs imploré les parents de ne pas envoyer leur enfant à l’école ou au service de garde s’il présente des symptômes de la COVID-19. «Je sais que ça peut être difficile avec le travail et tout, que ça peut être tentant de l’envoyer avec des Tylenol, mais s’il obtient un résultat positif, ça aura un impact sur tous les autres élèves de sa classe et leur famille pendant au moins deux semaines. C’est important de s’isoler lors de l’apparition des premiers symptômes, de passer le test de dépistage et de s’isoler dans l’attente du résultat», a-t-elle insisté, rappelant que les contacts domiciliaires d’un cas positif sont automatiquement placés en isolement préventif.

Situation épidémiologique

Les trois nouveaux cas portent à 558 le nombre de cas confirmés depuis le début de la deuxième vague (23 août) dans la région. Avec 533 cas rétablis et 3 décès, il reste présentement 22 cas actifs dans la région, soit 18 dans la MRC Abitibi et 4 en Abitibi-Ouest. Il n’y a plus de cas actifs à Rouyn-Noranda et dans la Vallée-de-l’Or depuis le 8 février, ni au Témiscamingue depuis le 9 février. On rapporte par ailleurs que 1377 tests de dépistage ont été effectués au cours de la dernière semaine, pour une moyenne d’environ 200 tests par jour.

La santé publique a par ailleurs refusé de donner plus d’information sur les deux décès liés à la COVID-19 survenus cette semaine afin de préserver la confidentialité des victimes et par respect pour les familles éprouvées. «L’enjeu, c’est qu’on n’a pas tant de décès par semaine dans notre région. Donc, lorsqu’on commence à préciser quel secteur et quel groupe d’âge, c’est plus facile de croiser les informations et identifier les personnes. C’est pour ça que pour l’instant, on ne peut pas divulguer plus d’information», a expliqué Dre Omobola Sobanjo.

Pikogan sous contrôle

Sur l’éclosion de Pikogan, où le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni rapportait dix cas actifs jeudi matin, la santé publique s’est faite plutôt rassurante. «La situation n’est pas préoccupante pour l’instant. Il n’y a pas eu de nouveaux cas depuis plusieurs jours et on a déjà des cas qui sont rétablis. On garde tout de même plusieurs personnes en isolement, mais la situation est sous contrôle selon nous», a affirmé Dre Sobanjo.

5% de la population vaccinée

La campagne de vaccination a quant à elle repris comme prévu ces derniers jours, avec la livraison de près de 4800 doses du vaccin Moderna. «Ces doses sont destinées aux personnes en résidences privées pour aînés (RPA) et en ressources intermédiaires (RI) ainsi qu’aux communautés autochtones. On effectue aussi la vaccination de la population à Villebois et Valcanton avec des doses de la région 10 (Nord-du-Québec). La majorité des communautés autochtones de la région ont commencé à vacciner leur population cette semaine et ça va se poursuivre la semaine prochaine. Ce sont elles qui gèrent leur vaccination avec notre soutien et la réponse est meilleure qu’anticipée», s’est réjouie Dre Lyse Landry, directrice régionale de la santé publique.

Ainsi, en date de jeudi, 7373 personnes avaient reçu leur première dose dans la région, ce qui représente 5% de la population et se compare avantageusement aux taux de 2,8% au Québec. La moitié des doses sont allées aux travailleurs prioritaires de la santé et 31% aux personnes des CHSLD, RPA et RI. Ainsi, 88% des résidents en CHSLD sont vaccinés, où la cible était de 75%. Dans les RPA, on parle de 64% des résidents et la vaccination s’y poursuit.

Le CISSS attend une livraison d’un plateau de vaccins Pfizer la semaine prochaine à Amos. L’utilisation des nouvelles seringues fournies par Pfizer capable de retirer une dose de plus par flacon permettra de vacciner plus de 1100 personnes au lieu de 975.

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