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24 février 2021

Investir dans l'immobilier pour réduire ses impôts

Investir dans l’immobilier représente un changement financier pouvant avoir des répercussions à long terme sur son portefeuille. Il faut donc connaître les différentes avenues, leurs avantages et leurs inconvénients en fonction de sa situation. En effet, certains investissent dans l'immobilier via une société par actions, alors que d’autres investissent en leur nom personnel. D’autres choisissent d’investir à l’étranger. Avec la Loi Pinel en Île de France, ce choix peut s’avérer judicieux. Il s’agit d’une loi de défiscalisation immobilière permettant de réduire ses impôts lorsqu’on acquiert un logement neuf dans le but de le louer. 

Le choix du type d’investissement dépend de l’âge, des revenus, des objectifs à court et à long terme, de la situation financière et de la situation matrimoniale de la personne. Il vaut donc mieux toujours se référer à des professionnels des finances avant de prendre une aussi importante décision. 

MAISON ET CENT

Il vaut donc mieux toujours se référer à des professionnels des finances avant de prendre une aussi importante décision. 

Investir en son nom propre 

 

Lorsqu’on investit dans l’immobilier en son nom propre, on a accès au taux d’imposition progressif. Cette mesure fiscale est bénéfique si on n’a pas un revenu trop élevé, puisque l’achat d’un immeuble occasionnera d’autres revenus, ce qui fera augmenter le taux. Les impôts sont payés seulement sur les bénéfices générés. On calcule ainsi le total des revenus moins le total des dépenses. On accède aussi plus rapidement aux profits qu’avec une société par actions.  

Par contre, si on investit dans l'immobilier par soi-même on a la responsabilité illimitée de ses biens. Cela peut représenter un danger pour ses finances personnelles si l’on contracte trop de dettes. La situation risque de se compliquer lors du décès du propriétaire des investissements immobiliers. À son décès, on est présumé s’être défait de tous ses biens. On est alors imposé sur la « plue value » générée par ses biens, allant de 50% à 100% en récupération d’amortissement. Si on lègue ses biens meubles à sa famille, il se peut qu’on leur lègue beaucoup trop d’impôts à payer. Ainsi, la transmission du patrimoine possède son lot de conséquences fiscales qui peut coûter cher à la famille si les propriétés n’ont pas été vendues. 

 

Investir par une société par actions 

 

Créer une société par actions pour investir dans l’immobilier n’est pas très avantageux si le but est d’acheter des immeubles seulement pour recevoir les revenus de location. On parle alors de revenus de biens, qui sont imposés au taux le plus élevé tant au fédéral qu'au provincial. Le gouvernement rend l’imposition avantageuse pour les entreprises qui exploitent activement leurs propriétés, par exemple pour en faire des « flips ». On parle alors de revenus d’entreprise. La situation est également différente si l’on possède déjà une entreprise et qu’à partir d’elle on investit dans l’immobilier. 

Lors de son décès, il devient plus facile de transmettre ses biens à sa famille, puisque seules les actions peuvent faire l’objet de la récupération d’amortissements, et non l’immeuble. On peut également léguer son entreprise à sa famille et ainsi éviter le tracas de la gestion du patrimoine dans les cas de décès. 

Ainsi l’achat d’immobilier doit se faire de façon stratégique afin de bénéficier des mesures gouvernementales permettant d’éviter de payer trop d’impôts. Se faire conseiller par un planificateur financier demeure le moyen le plus sûr de prévoir toutes les possibilités. 

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