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25 février 2021

Coup d’envoi de la Centrale coworking à Amos

L’espace de travail partagé prévoit ouvrir en mai

Centrale Coworking Amos lounge

©gracieuseté

À l’avant-plan, l’espace de détente de style lounge avec divans et banquettes. On remarque aussi le comptoir devant les fenêtres et des tables à l’arrière.

L’équipe de la Centrale coworking a donné le coup d’envoi à son projet d’espace de travail partagé destiné aux entrepreneurs et travailleurs autonomes, le jeudi 25 février. L’ouverture des locaux situés au centre-ville d’Amos devrait se faire au début mai.

Le projet est piloté par une équipe de sept personnes, dont les instigatrices Josyane Bolduc et Edma-Annie Wheelhouse. S’il a été ralenti par la pandémie, il est maintenant bien sur les rails avec une bonne partie du financement attaché, ses premiers membres locataires signés et les travaux d’aménagement en cours. Une personne sera embauchée à la coordination.

«C’est dans l’ancien local de Santé Forme. C’est un étage complet de l’édifice Paré qu’on a décidé de transformer en espace de travail multifonctionnel axé sur une communauté. Travailleurs autonomes, petites équipes, entrepreneurs indépendants et même les grosses équipes qui manquent d’espace à l’intérieur de leurs bureaux actuels pourront profiter des services et des espaces de la Centrale coworking. C’est vraiment un espace unique qui va proposer plusieurs façons de travailler», a expliqué Edma-Annie Wheelhouse, présidente de l’organisme à but non lucratif, lors d’une lancement virtuel.

Trois volets

La Centrale coworking se concentrera sur trois volets. Le premier est l’espace de travail partagé de 3500 pieds carrés qui offrira cinq bureaux fermés, 14 postes de travail dédiés dans une aire ouverte et une zone en libre accès comme les cafés ou les bibliothèques. Une salle à manger avec cuisine complète, un espace lounge et deux salles de réunion modulables seront accessibles aux membres, qui pourront prendre des abonnements au mois, à la semaine, à la journée ou même à l’heure. Déjà un bureau fermé et six postes de travail ont trouvé preneurs.

Le deuxième volet est la création d’une communauté, en offrant un espace commun qui favorisera l’entraide, la collaboration et le réseautage. Enfin, le troisième volet est l’événementiel, alors que l’équipe de la Centrale coworking prévoit organiser des ateliers, conférences et formations pour aider ses membres et la communauté d’affaires en général à parfaire leurs connaissances et fraterniser.

Des partenaires

Le projet de la Centrale coworking représente un investissement d’environ 325 000 $. Plusieurs partenaires sont impliqués dans le financement du projet. La députée d’Abitibi-Ouest Suzanne Blais confirme une aide de 50 000 $ du ministère de l’Économie et de l’innovation. La Ville d’Amos injecte la même somme par le biais de son programme d’aide aux entrepreneurs.

La Caisse Desjardins d’Amos, qui y voit des atomes crochus avec ses valeurs d’innovation, de collaboration et de coopération, s’est engagée pour 40 000 $ sur trois ans via son Fonds d’aide au développement du milieu. La MRC Abitibi fournit 20 000 $ à même le Fonds d’aide aux projets structurants et les Femmes en affaires d’Amos-région s’impliquent pour 5000 $ en plus de mettre leur réseau à contribution.

«On considérait que c’était un besoin criant de rassembler les travailleurs ensemble. De se rassembler pour pouvoir socialiser, partager des coûts, ça devient drôlement important et encore plus au retour de la pandémie. Je pense que c’est un projet qui arrive vraiment au bon moment. Et il va permettre de créer de la vigueur économique au centre-ville», s’est réjoui le maire d’Amos et préfet de la MRC Abitibi Sébastien D’Astous.

 

Début mai… malgré le confinement?

La Centrale coworking prévoit ouvrir ses portes au début du mois de mai, mais qu’en sera-t-il si la pandémie oblige toujours le confinement ou le télétravail à ce moment? «Pour les membres mensuels qui auront un bureau fermé ou un poste dédié, les précautions seront prises et l’espace sera occupé selon les normes de la Santé publique. Seulement 25% des postes seront occupés, les mesures de distanciation seront mises en place et le coordonnateur sera responsable de faire le suivi de la sanitarisation des lieux. Pour les visites à la journée, ça va aller plus quand le déconfinement sera fait. Tant que le télétravail sera priorisé, on n’aura pas le choix de se plier à ça», a répondu la présidente Edma-Annie Wheelhouse.

Centrale Coworking Amos

©gracieuseté

Une vue d’ensemble avec les postes de travail dédiés en avant-plan.

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