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25 février 2021

COVID-19 : plus de 1930 personnes inscrites pour le vaccin

Les personnes de 80 ans et plus sont visées

vaccin covid -19

©gracieuseté

Le CISSS a précisé que le nombre de doses de vaccin attendues et confirmées en mars allait permettre de vacciner toutes les personnes de 80 ans et plus qui le souhaitaient.

Déjà, jeudi à 13h30, la centrale régionale pour l’inscription à la campagne de vaccination contre la COVID-19, qui ouvrait ce matin-là à 8h, avait reçu plus de 930 appels et donné pas moins de 1930 rendez-vous à des personnes âgées de 80 ans et plus dans la région.

C’est ce qu’a confirmé le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, lors de son point de presse hebdomadaire, jeudi après-midi. La présidente-directrice générale Caroline Roy a profité de l’occasion pour tenter de dissiper la confusion entourant la plateforme de prise de rendez-vous (clicsante.ca) qui ne permet pas d’inscrire les gens qui ont entre 80 et 84 ans. Elle a expliqué que le nombre de doses de vaccin attendues et confirmées en mars allait permettre de les vacciner.

«La confusion vient du fait que lorsqu’on ouvre la plateforme, il y a la question qui est posée: est-ce que vous avez 85 ans et plus. Si on ne passe pas cette première question, on ne peut pas procéder à l’inscription. Par contre, je vous confirme qu’on poursuit l’inscription des personnes de 80 ans et plus. Nous avons déjà 1930 personnes inscrites pour les cliniques de vaccination qui débutent la semaine prochaine. Les personnes de 80 à 84 ans qui souhaitent s’inscrire en ligne et qui répondent oui à la question pourront avoir accès à un rendez-vous puisque nos plages sont créées au sein de la plateforme et on a la confirmation qu’on a suffisamment de vaccins pour l’offrir à ces gens-là», a assuré Mme Roy.

Le CISSS a précisé par ailleurs qu’il y avait 6500 personnes de 80 ans et plus dans la région. Du nombre, déjà 2000 ont reçu leur première dose en CHSLD, en ressources intermédiaires ou de type familial ainsi qu’en résidences privées pour ainés. On a aussi indiqué que les équipes d’agents et de téléphonistes avaient été bonifiées en cours de journée jeudi afin de répondre à la forte demande. Le nombre de téléphonistes a été triplé, passant de 11 à 30. «Il n’y a pas de presse, vous allez avoir votre rendez-vous. Les cliniques sont réservées pour cette population-là. Tout le monde qui veut son vaccin va l’avoir», a insisté Caroline Roy.

En date de jeudi, 9785 doses du vaccin avaient été distribuées dans la région, avec des couvertures à 92% chez les résidents en CHSLD/RI, 82% en résidences privées pour aînés et 65% dans les communautés isolées Près de la moitié des personnes vaccinées (4299) sont des travailleurs de la santé. Un point de presse spécifique sur la prochaine campagne de vaccination est prévu lundi après-midi.

Éclosion en CPE

Dans son état de la situation épidémiologique, Dre Lyse Landry, directrice régionale de la santé publique, a qualifié la situation dans la MRC Abitibi de maîtrisée, en dépit des nombreux cas confirmés dans la dernière semaine. Elle a fait remarquer que le nombre de cas actifs était en baisse dans la région (14 de moins en une semaine) et que les élèves de l’école primaire de Landrienne étaient revenus en classe mercredi.

Toutefois, lundi dernier, une clinique mobile de dépistage a dû être déployée à l’une des installations du CPE Arlequin et Colombine, où deux cas avaient été confirmés durant la fin de semaine. En tout, 209 personnes, des enfants et des parents, ont été dépistées. Cinq autres cas ont alors été confirmés, pour un total de sept en lien avec cette éclosion. Il s’agit exclusivement d’enfants du même groupe-bulle. Ce groupe a été fermé pour deux semaines, alors que les autres enfants ont pu réintégrer leur installation mercredi.

«On voulait s’assurer qu’il n’y ait pas de cas de COVID dans les autres groupes avant de les rouvrir. Somme toute, la situation est sous contrôle», a affirmé Dre Landry.

Dépister rapidement

Cette dernière a aussi rappelé toute l’importance de rapidement demander un test de dépistage dès qu’un symptôme s’apparentant à ceux de la grippe se manifestait. «S’il-vous-plaît, allez à la plateforme en ligne, il y a un outil d’évaluation. Si vous appelez, évitez la plage entre 8h et 10h, où il y a congestion. Les gens ont aussi peur de nous dire la vérité. On sait que les rassemblements sont interdits, mais nous, on ne donne pas d’amendes, on n’est pas la Sécurité publique. Dites-nous la vérité qu’on puisse accélérer le processus d’enquête et qu’on puisse isoler plus rapidement les contacts étroits», a-t-elle plaidé.

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