Martin Roy s’intéresse à la mairie d’Amos

Le conseiller sortant sonde ses appuis

©Photo: Gracieuseté

Martin Roy

Martin Roy réfléchit sérieusement à la possibilité de poser sa candidature à la mairie d’Amos aux élections du 7 novembre prochain.

Le conseiller municipal sortant a confirmé son intérêt au Citoyen. Il dit avoir été approché par des citoyens, des gens d’affaires et des organismes de divers horizons pour qu’il brigue la mairie. Il sonde actuellement ses appuis. Le maire sortant Sébastien D’Astous a pour sa part déjà confirmé qu’il solliciterait un nouveau mandat.

«Ma décision n’est pas encore prise, mais j’y songe sérieusement. Des gens avec qui je siège sur des comités et conseils d’administration me disent qu’ils sont fiers et qu’ils aiment travailler avec moi, et que je devrais songer à me présenter. On me dit rassembleur, à l’écoute et respectueux. J’ai un bon bagage et je sais faire la part des choses entre l’administratif et la politique, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Je crois que je pourrais faire un bon candidat si les gens veulent m’appuyer», estime Martin Roy.

Dans son cheminement

Élu au conseil en 2013, puis réélu sans opposition en 2017, l’Amossois de 58 ans s’est vu confier des mandats au niveau de la ruralité, de l’environnement, du transport et des infrastructures. Il s’implique donc dans les dossiers de l’aéroport, des chemins ruraux, de la forêt, de l’agriculture et de l’environnement. Il représente aussi la Ville d’Amos à la table des conseillers de comté de la MRC Abitibi depuis que le maire a été élu préfet en 2017. Il siège sur différents comités de la MRC et préside le comité directeur du Plan de développement de la zone agricole (PDZA).

«C’est sûr que ça peut très bien s’inscrire dans mon cheminement. Je suis impliqué depuis l’âge de 16 ans, que ce soit au niveau agricole, scolaire ou municipal. J’ai été président de la relève agricole. J’ai été commissaire scolaire pendant 20 ans, où j’ai aussi occupé la vice-présidence. Je suis au conseil municipal depuis presque huit ans. J’ai toujours eu cet intérêt pour le développement de ma communauté», confie Martin Roy.

Son fils ayant pris la relève de la ferme familiale, l’agriculteur de métier affirme pouvoir se libérer facilement s’il devait se lancer dans la course à la mairie et l’emporter, puisque la fonction requiert une personne à temps plein.