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02 mars 2021

Diplomation: l’Harricana estime être sur la bonne voie

Baisse du taux, mais l’objectif de 80% toujours en vue

CSRN_classe_secondaire

©Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Près de trois élèves sur quatre du Centre de services scolaire Harricana ont obtenu un diplôme ou une qualification dans les sept années qui ont suivi leur entrée au secondaire en 2012.

Si son taux de diplomation et de qualification a baissé en juin 2019 pour se chiffrer à 72,1%, le Centre de services scolaires Harricana (CSSH) estime être toujours sur la bonne voie pour atteindre la cible de 80% d’ici 2023.

Cette cible du taux de diplomation après 7 ans de l’entrée au secondaire a été fixée dans le plan stratégique du ministère de l’Éducation. Le CSSH s’est doté d’un plan d’engagement vers la réussite 2018-2022, lequel comporte ses orientations, ses cibles à atteindre chaque année et ses mesures pour y parvenir. Le taux de diplomation de se cohorte 2012 lève un drapeau rouge, puisqu’il est sous la cible en plus d’être en baisse de 1,8 point sur l’année précédente, mais sa progression au cours des dernières années rassure tout de même le directeur général Yannick Roy.

«On demeure confiants d’atteindre la cible de 80%. On s’attendait à un résultat plus haut pour juin 2019, mais ce n’est pas une diminution significative pour nous. Quand on regarde les résultats préliminaires des cohortes suivantes, ils continuent de s’améliorer. De plus, notre taux actuel est de à 4 à 5 points plus élevé qu’il y a cinq à dix ans, où il se situait autour de 67 ou 68 %. On qualifie donc plus de jeunes de nos jours», souligne-t-il.

Agir tôt

C’est donc signe, selon lui, que les mesures mises en place avec le plan donnent des résultats positifs. Parmi celles-ci, il y a l’importance d’agir tôt pour réduire la proportion d’élèves qui entrent au secondaire en retard. S’ils étaient 22% à rentrer au secondaire à 13 ans au lieu de 12 ans en juin 2015, ils étaient 11,8% à le faire pour la cohorte de 2012. C’est toutefois un bond de 1,3 point et 0,8 point au-dessus de la cible.

«Tout le travail qui a été fait par l’école secondaire au niveau des passions (sport, musique, arts) a des impacts importants au niveau de la motivation pour rester à l’école et obtenir un diplôme» - Yannick Roy

C’est un indicateur important, parce que les statistiques à l’Harricana démontrent que 40% des élèves qui entrent au secondaire à 13 ans décrochent leur diplôme ou leur qualification dans les sept ans. Le taux est plus du double pour leurs collègues qui avaient 12 ans à leur entrée au secondaire (83%).

«On veut donc amener le plus d’élèves possible à 12 ans au secondaire, avec les acquis du primaire, bien sûr. On trace des portraits à la fin de chacun des cycles au primaire et on intervient de façon spécifique avec des orthopédagogues, des orthophonistes, etc. Ce qu’on constate, c’est que les résultats chez nos élèves du primaire sont meilleurs. Les compétences se sont beaucoup améliorées avec les programmes mis en place. On sait que si on agit en bas âge et qu’on réduit le plus possible les écarts quand ils sont jeunes, c’est payant à long terme», fait valoir Yannick Roy.

L’écart se creuse

Toutefois, l’indicateur qui lève un sérieux drapeau rouge, c’est celui de l’écart de diplomation et de qualification entre les élèves réguliers et ceux handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA). Celui-ci s’est creusé pour atteindre 39,5% en juin 2019. Il était pourtant en baisse jusqu’en 2016 (21%), avant de rebondir en 2018 (36,8%) et 2019.

«C’est préoccupant. On va devoir fouiller un peu plus. Avec la nouvelle loi sur la gouvernance scolaire, un comité d’engagement pour la réussite des élèves est fermé et il aura comme premier mandat de se pencher sur cette situation. Il faut réfléchir à l’offre de services et au parcours des élèves HDAA. On a des pistes d’analyse qu’on veut regarder, on veut vraiment les documenter et s’assurer d’intervenir de façon plus spécifique. Est-ce que les programmes qu’on a mis en place et l’accompagnement sont bons pour ces élèves-là? Y a-t-il des modifications à faire? Il y a peut-être de bonnes pratiques qui se font ailleurs et qui nous permettraient de nous améliorer», croit Yannick Roy.

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