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03 mars 2021

De la haute voltige en motoneige aux Talents Bleus

Jonathan Belzil a saisi l’opportunité de montrer son sport

Jonathan Belzil Talents Bleus

©gracieuseté - La semaine des 4 Julie

Jonathan Belzil sur le plateau de La semaine des 4 Julie avec l’animatrice Julie Snyder.

Bien qu’il n’ait pu se qualifier pour la demi-finale du concours Talents Bleus, Jonathan Belzil rentre quand même comblé de son passage à La semaine des 4 Julie où il a pu faire connaître la motoneige freestyle à des milliers de téléspectateurs, le 24 février.

Jonathan Belzile motoneige freestyle stade olympique

©gracieuseté - Pixelyst

Jonathan Belzil participe à de nombreux événements depuis 2012, où il exécute des figures pour le moins impressionnantes.

Le résident de Val-Saint-Gilles représentait l’Abitibi-Témiscamingue à ce concours qui oppose chaque semaine les talents de deux régions, avec 100 000 $ en jeu pour la grande finale. Il a reçu une bourse de 1000 $ pour sa participation.

C’est l’équipe de Julie Snyder qui l’a approché après avoir vu ses exploits en ligne. Une équipe réduite de tournage est venue le rencontrer chez lui. Il a alors pu présenter ce qu’il fait, parler de son coin de pays et promouvoir une entreprise régionale qu’il affectionne, Fromabitibi. Puis, à l’émission, il a exécuté quatre figures acrobatiques sur la rampe de son bon ami Pierre-Luc Trépanier, à Trois-Rivières. S’il n’a pas obtenu assez de votes pour passer à la ronde suivante, l’Abitibien de 36 ans est tout de même fier de ce qu’il a accompli et a été touché par la réaction du public.

«Entre 20h et 22h, le soir du vote, mon cellulaire sonnait sans arrêt. Je remercie les gens qui m’ont encouragé. C’était vraiment extraordinaire. J’ai eu plusieurs partages de mes publications. Je suis heureux de ma performance, j’ai fait ce que je voulais faire. Je ne visais pas la victoire. Le principal pour moi, c’était de montrer le sport. On est juste trois au Québec qui font de la motoneige freestyle, deux qui font des spectacles. On vieillit, Pierre-Luc et moi, alors on cherche de la relève. Tandis que je suis encore capable, j’aimerais montrer ça à quelqu’un; lui transmettre la passion», explique-t-il.

Une passion

Cette passion habite Jonathan Belzil depuis une dizaine d’années. «J’ai commencé à faire du quad sport à 21 ans, puis du freestyle à 24 ans. J’ai commencé assez tard, mais c’est vite devenu une passion. Je regardais beaucoup de vidéos de sauts à motoneige. Je trouvais ça intéressant, ce que ça pourrait donner comme feeling. J’ai acheté mon premier VTT, puis j’ai commencé à faire des sauts. Graduellement, je me suis mis à lâcher une main, sortir une jambe… à faire des figures dans les airs. Puis, je me suis fait construire une rampe de métal de 10 pieds de haut par 8 pieds de large. Mon père et moi, on s’est construit une rampe d’atterrissage. J’ai commencé là-dessus», raconte-t-il.

Les figures, ils les apprises par lui-même. «On s’inspire des vidéos. On essaie de visualiser au maximum. Quand on fait le saut, on espère réussir la figure et atterrir correctement sans s’accrocher dans les poignées. C’est direct, ça ne pardonne pas. C’est comme ça que j’ai appris. Il y a certains mouvements que j’ai visualisés pendant au moins un an, sans blague», fait valoir celui qui s’est même exécuté au Stade olympique de Montréal devant 44 000 spectateurs au Monster Spectacular en 2013.

L’adrénaline

Comme la plupart des athlètes de sports motorisés, Jonathan Belzil carbure à l’adrénaline. «Les gens nous disent: vous n’avez pas peur, mais ce n’est pas vrai. C’est justement de repousser nos limites et nos peurs qui font qu’on aime ça et qu’on persévère là-dedans. Les figures, c’est une façon de combattre nos peurs. On repousse toujours un peu nos limites. Et l’adrénaline vient avec ça. Ça fait toujours un petit rush en atterrissant quand on réussit une belle figure», confie-t-il.

Faire de la haute voltige en motoneige ou en quad comporte aussi des risques. «Il y en a qui disent qu’on est un peu fous, mais ce n’est pas vrai. Rien n’est laissé au hasard. Notre mécanique est entretenue sur la coche. Avant chaque saut, on calcule tout, on prévoit ce qu’on va faire et l’équipement de protection est toujours là», assure le père de trois enfants qui gagne sa vie comme chargé de projet à La Sarre.

 

Jonathan Belzil quad freestyle

©gracieuseté

L'été, Jonathan Belzil passe de la motoneige au quad pour le freestyle.

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