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04 mars 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Jusqu’à 135 M $ pour dénoyer l’ancienne mine Quémont

Falco prévoit que l’opération devrait durer neuf mois

Falco_Horne5_environnement

©Ressources Falco

L’eau qui sera puisée de l’ancienne mine Quémont sera traitée avant d’être rejetée dans l’environnement.

Si tout se déroule comme prévu, Ressources Falco pourrait amorcer durant l’été les travaux de dénoyage de l’ancienne mine Quémont, dont le puits servira d’accès au gisement Horne 5.

Il s’agit d’une étape importante pour Falco, pour laquelle elle est toujours en attente de certaines autorisations. «Le dénoyage doit durer environ neuf mois. Le processus sera long puisque nous aurons plus de 11 millions de mètres cubes d’eau à traiter», a mentionné le PDG de Falco, Luc Lessard, lors d’une conférence virtuelle prononcée devant les membres de la section Rouyn-Noranda de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole.

Falco a calculé que les coûts totaux de l’opération devraient osciller entre 125 et 135 M $, dont un investissement initial de 75 M $ pour aménager les infrastructures requises, dont la construction d’une usine de traitement de l’eau. Celle-ci devrait être en mesure de traiter un volume d’environ 600 mètres cubes d’eau à l’heure. «Lorsque l’eau aura été traitée afin de la rendre conforme aux normes environnementales, elle sera rejetée dans le ruisseau Dallaire», a indiqué M. Lessard.

Impacts environnementaux restreints

Rappelons par ailleurs que le plan de minage prévoit quant à lui que les résidus miniers générés par l’exploitation du gisement Horne 5 seront en partie retournés sous terre, sous forme de remblai minier en pâte. La partie qui ne prendra pas ce chemin sera, pour sa part, acheminée par conduites à double paroi jusqu’au parc à résidus de l’ancienne mine Norbec, localisé dans les collines D’Alembert.

Ces résidus serviront à recouvrir les résidus générateurs d’acide du parc Norbec et à éliminer la nécessité de continuer à recourir à un traitement actif de purification de l’eau. Quant à la roche stérile qui n’aura pas été retournée sous terre, elle sera elle aussi transportée au site Norbec pour l’aménagement d’ouvrages de rétention.

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