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16 mars 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Val-d’Or veut aussi sa zone d’innovation

Pour un projet sur la mise en valeur des ressources naturelles

Pierre Corbeil

©Photo: Le Citoyen/Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le maire de Val-d'Or, Pierre Corbeil.

À l’instar de Rouyn-Noranda, Val-d’Or souhaite obtenir du gouvernement provincial sa zone d’innovation.

Ayant reçu pour ce faire l’appui unanime du conseil municipal (confirmé à l’assemblée publique du 15 mars), la Corporation de développement industriel de Val-d’Or déposera donc, auprès du ministère de l’Économie, une demande d’accréditation visant à faire de son parc aéroportuaire une zone d’innovation, un concept de parcs industriels nouveau genre dont le but est de dynamiser les régions par la création d’écosystèmes de recherche et d’innovations via l’implication des secteurs privé et public, notamment celui de l’éducation.

Le maire de Val-d’Or, Pierre Corbeil, ne veut pas trop en dire pour l’instant, puisqu’une conférence de presse à ce sujet est prévue jeudi. «Nous travaillons là-dessus depuis presqu’un an (afin de réunir divers partenaires). Le gouvernement a lancé ce concept en 2019 pour susciter l’intérêt des communautés et les inciter à se mobiliser, mentionne-t-il. Les gens de la Corporation (de développement industriel) et ceux du municipal estimons avoir un projet qui sera reconnu au mérite. Chose certaine, si on ne fait pas d’efforts, on n’aura rien!»

En compétition avec Rouyn-Noranda?

Reste à voir si le projet de Val-d’Or entrera en compétition avec celui de Rouyn-Noranda, un grand projet de zone d’innovations minières. «Ce ne sont pour l’instant que des demandes d’accréditation, fait remarquer le maire Corbeil. Notre projet est un peu différent; il sera axé sur la mise en valeur des ressources naturelles (minières et forestières) en milieu boréal, indique-t-il.

«Nous avons exploré l’idée de mettre en commun un projet pour la région dans l’axe Rouyn-Noranda/Val-d’Or, mais le ministère nous a dit que ça ne rencontrait pas ses critères. Comme dénominateur commun, des partenaires du milieu de l’éducation sont les mêmes (l’UQAT et le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue)», souligne M. Corbeil.

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