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17 mars 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

«C’est comme rouler à 600 km/h dans une zone de 30 km/h»

Le Comité ARET rappelle l’importance pour la Fonderie Horne d’atteindre la norme provinciale d’émissions d’arsenic

Vieux_Noranda_hiver

©Patrick Rodrigue

Le Comité ARET déplore notamment le manque de stations de mesure permettant de connaître la situation de la Fonderie Horne sur un horizon de 360 degrés plutôt qu’uniquement dans le Vieux-Noranda et du côté sud de la ville.

S’il se réjouit du bilan annuel pour 2020 de la Fonderie Horne en matière de réduction des émissions d’arsenic, le Comité ARET déplore cependant qu’il ait fallu attendre une quinzaine d’années pour qu’un système efficace de captation des gaz soit mis en place dans le secteur des anodes.

«Cette action avait déjà été identifiée comme une mesure efficace dès 2005, a rappelé le groupe de vigilance, dans un communiqué émis quelques heures après le dévoilement du bilan annuel de la Fonderie Horne. La population de Rouyn-Noranda aurait donc pu éviter de recevoir d’énormes quantités d’arsenic depuis 15 ans.»

Le Comité ARET a brièvement souligné les efforts de réduction de la Fonderie Horne tout en soulignant qu’il s’agissait d’une moyenne et que la population continuait à être exposée à des périodes d’émissions beaucoup plus élevées que le taux de 69 ng/m3 enregistré pour l’année 2020. Le groupe a également déploré le manque de stations de mesure pour connaître la situation sur 360 degrés autour du complexe métallurgique. Le 21 janvier, il avait d’ailleurs essuyé un refus de la part du ministère de l’Environnement d’ajouter plus de stations, une demande qui avait été formulée en décembre 2020.

«À 69 ng/m3, on est encore loin de la norme de 3 ng/m3, a martelé Valérie Fournier, co-porte-parole du Comité ARET. Avec un niveau d’émission moyen qui dépasse de 23 fois la limite provinciale, c’est comme rouler à plus de 600 km/h dans une zone de 30 km/h.» «On souhaite que le rythme de réduction actuel se poursuivre afin que la population et nos enfants puissent respirer sans ingérer autant de contaminants néfastes pour leur santé et leur développement», a fait valoir Mireille Vincelette, autre co-porte-parole.

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