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23 mars 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

L’UQAT se crée un bureau international

Un plan d’internationalisation a été mis en place

AB-BourseSoutienUQAT

©Photo Le Citoyen – Archives/Thierry de Noncourt

L’UQAT a créé son bureau international et dévoilé son premier plan d’internationalisation le 23 mars.

L’UQAT a posé le premier jalon de son plan d’internationalisation 2021-2026 en créant UQAT International, un bureau servant à unir les efforts de tous les acteurs de l’établissement sur la scène internationale.

L’UQAT n’a jamais eu peur de prendre sa place. «Depuis ses débuts, l’UQAT est tournée vers l’international. Nous avons profité de la dernière année pour se donner une vision de développement. On a fait un pas de côté pour réfléchir à où l’on s’en va», a souligné le recteur, Vincent Rousson. 

La création de ce bureau répondait à deux besoins, selon lui. «Sur le plan interne, plusieurs services travaillent au développement international. Ça va nous permettre de mieux nous coordonner, de mieux se structurer. Du côté de l’externe, ça va amener notre université à un autre niveau. On veut jouer un rôle accru sur la scène internationale», a-t-il lancé. 

Les professeurs étaient aussi ravis de ce plan d’internationalisation. «Le plan est comme une boussole. Ça va nous permettre de mieux réussir comme établissement et de s’orienter vers de nouveaux défis», a mentionné la professeure Aline Niyubahwe. 

«On veut donner des outils vraiment concrets à nos professeurs. On veut pouvoir enlever certaines choses de leurs épaules et, en même temps, structurer une vision d’ensemble. On sera en mesure de capitaliser là-dessus pour aller plus loin et tisser notre toile à l’international», a ajouté la conseillère en développement international à l’UQAT, Sonia Demontigny. 

Éviter le travail en silo 

Un des rôles clés d’UQAT International sera d’éviter le travail en silo. Actuellement, un département pouvait avoir des partenariats avec une université d’ailleurs et un autre département pouvait avoir aussi un partenariat avec cette même université. «Ce sera notre porte d’entrée sur le développement international, a évoqué le recteur. L’idée derrière le bureau, ce n’est pas de se substituer à ce qui se fait déjà, mais de venir chapeauter ce qui se fait pour qu’on ait une synergie.» 

Ce nouveau bureau permettra aussi d’avoir un portrait plus clair sur ce que les professeurs, les chargés de cours et les étudiants de l’établissement universitaire accomplissent à travers le monde. «Actuellement, on a des professeurs, des chargés de cours et des étudiants qui peuvent aller partout dans le monde sans nécessairement se rapporter quelque part. Ça amène un enjeu de sécurité lié aux déplacements, notamment si l’on doit rapatrier des gens. Ça va nous permettre de simplifier cela», a mentionné Vincent Rousson. 

Mieux répondre aux besoins 

La professeure Aline Niyubahwe poursuivra une recherche afin d’évaluer les besoins des étudiants internationaux à l’UQAT. «Les étudiants internationaux viennent avec des défis. Ils changent de pays, de culture. Ils arrivent dans un nouveau système universitaire et cela demande une adaptation. Ils font face à plusieurs défis d’intégration qui peuvent avoir des impacts sur leur bien-être psychologique et social ainsi que sur leur réussite scolaire», a-t-elle expliqué. 

«Il y a peu d’écrits sur ce qui se passe dans les universités en région. On sera en mesure d’identifier les besoins et les mesures de soutien disponibles. Cela permettra de formuler des recommandations», a-t-elle ajouté. 

Pour le recteur, cette recherche sera plus qu’utile pour l’UQAT. «On a des étudiants internationaux dans l’ensemble de nos campus et nos centres. Ça va nous permettre d’arrimer nos services là où sont nos étudiants et d’être en mesure de bien les accompagner. De plus, ils viennent de l’Afrique, de l’Europe, de l’Océanie. Ça vient avec des défis pour les professeurs pour faire face à leur réalité», a-t-il signalé. 

Exporter nos talents 

Si les étudiants internationaux jouent un rôle important en région, ceux de l’UQAT ne sont pas nécessairement les plus présents dans les autres universités. 

Le professeur Benoit Bourguignon a expliqué avoir fait, lors d’un cours de marketing, un maillage entre une classe d’ici et une classe dans une université française pour permettre aux étudiants de son cours de vivre une expérience internationale. 

«On reçoit énormément d’étudiants, mais peu d’étudiants de notre établissement vont vers l’international. On doit amorcer une réflexion pour comprendre ce phénomène. On sait que plusieurs de nos étudiants effectuent des retours aux études ou ont des enfants à charge. Le projet de Benoit Bourguignon est intéressant parce qu’il internationalise notre enseignement sans aller à l’extérieur du pays», a soutenu Vincent Rousson. 

«Il faudra se servir de la prochaine année pour analyser ce dossier. Il faut présenter des projets qui répondent aux besoins de nos étudiants pour que, lorsque ce sera possible, on sera prêt pour les aider à vivre une expérience internationale», a-t-il ajouté. 

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