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24 mars 2021

L’IRM fixe en résonance dès le 6 avril

Pour des services aux patients beaucoup plus efficaces

Appareil IRM fixe

©Photo: Martin Guindon/Radio-Canada

Manœuvré ici par Pascal Quévillon, coordonnateur en résonance magnétique, voici donc le fameux appareil d'IRM fixe de l’hôpital d’Amos qui était attendu depuis 2017.

(Mathieu Proulx) - Le nouvel appareil fixe d'imagerie par résonance magnétique du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) entrera en fonction progressivement dès le 6 avril, à l’hôpital d’Amos. Il s’agit d’une nouvelle très réjouissante pour le CISSSAT, qui promet une offre de services grandement améliorée en orthopédie et en cancérologie pour l’ensemble de la population régionale.

Tel que mentionné par la présidente-directrice générale, Caroline Roy, l’IRM mobile devenait désuet avec les années. Depuis 2017, les démarches ont été amorcées afin de plaider en faveur d’un appareil fixe à Amos. Ce choix était alors le plus porteur pour la qualité des soins prodigués.

Au total, ce sont près de 6000 examens que l’on compte réaliser grâce au nouvel appareil. Sa position, à Amos, est aussi stratégique, alors que le Centre hospitalier dessert souvent la population du Nord-du-Québec.

«Avec l’appareil mobile, on ne pouvait pas compter sur du personnel dédié au service, a souligné Dre Julie Bougie-Boucher, radiologiste. Il s’agissait donc d’un surplus de travail s’ajoutant aux tâches quotidiennes. On pourra ainsi augmenter considérablement le nombre d’examens effectués.»

Dre Bougie-Boucher ajoute à la liste d’améliorations la précision diagnostique des examens effectués. «Un appareil mobile apporte son lot de stress mécaniques qui nuisent à la précision et à la qualité des examens», a-t-elle fait remarquer.

Réduire les listes d’attente

Le nouvel appareil permettra l’embauche d’un nouveau coordonnateur et la création de deux nouveaux postes pour son opération.

«Le nouvel IRM viendra également faciliter le travail du personnel en orthopédie, a pour sa part indiqué Dre Édith Beauregard. Avoir la machine et le chirurgien dans la même bâtisse est un atout majeur.» En effet, les transports nécessaires entre les hôpitaux sont réduits et la coordination pour les rendez-vous en chirurgie est simplifiée.

Dre Beauregard poursuit en signalant que l’ancien IRM, bien que moins précis pour certains types d’examen, pourra continuer d’être utilisé. On cite en exemple les examens en musculo-squelettique, pour lesquels l’IRM mobile actuel répond très bien. Le CISSSAT compte bien diminuer sa longue liste d’attente ainsi.

Une contribution de 7,8 M $ de Québec

Le projet totalise 8,1 millions $, dont 300 000$ ont été investis par la Fondation hospitalière d’Amos, tandis que 7,8 millions $ proviennent du gouvernement du Québec. La députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, était d’ailleurs très heureuse lors de l’inauguration, mercredi en fin de journée. «Cela démontre l'engagement du gouvernement pour offrir les meilleurs soins et services aux gens de notre région», a-t-elle déclaré.

Mobilisé depuis de nombreuses années dans ce projet, le président de la Fondation hospitalière d’Amos, Jean McGuire, était tout aussi heureux. Il a salué l’ensemble des nombreux donateurs qui ont été approchés, notamment la Ville d’Amos (280 000$ sur 10 ans) de même que les gens d’affaires et autres amoureux de la cause.

Un autre appareil à Rouyn-Noranda ?

Caroline Roy a conclu en réitérant la demande faite par son organisation visant à doter le Centre hospitalier de Rouyn-Noranda d’un second appareil IRM fixe. Celui-ci permettrait de répondre à la demande grandissante pour ce genre d’examens. Les IRM sont en effet très utilisés par l’oncologie et la radio-oncologie. La réponse du gouvernement à ce sujet se fait toujours attendre.

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