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19 avril 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

Le St-Hubert à Amos maintenant réalité: plus de 50 emplois créés

St-Hubert Amos

©Photo: Gracieuseté - Groupe St-Hubert

Un groupe d’employés du nouveau restaurant St-Hubert d’Amos.

Il y a du nouveau dans le paysage de la restauration à Amos, et pas le moindre, avec l’ouverture, très tôt lundi matin, d’une rôtisserie de la chaîne nationale St-Hubert.

Situé à l’Hôtel des Eskers, le nouveau restaurant se veut le descendant direct de l’ancien resto-bar Le Chat-O, refait de fond en comble et transformé en St-Hubert au cours des derniers mois par des rénovations majeures et un investissement de plus de 2 millions $.

Une cinquantaine de nouveaux emplois ont du même coup été créés. «Il a fallu engager beaucoup de monde, nous sommes passés de 22 à 73 employés, souligne Pascal Bélanger, copropriétaire de la franchise St-Hubert d’Amos avec Luc Nolet et Jason Bourque.

«Sur une période de trois semaines, on a dû procéder à une centaine d’entrevues après avoir reçu plus de 100 c.v., ajoute-t-il. C’est toute une différence par rapport aux trois ou quatre années précédentes, où on recevait peut-être 10 c.v. par année. Selon nous, ça s’explique par l’engouement pour St-Hubert. C’est un fleuron québécois et les gens ici l’attendaient depuis tellement longtemps. Ça fait 20 ou 25 ans qu’on parle d’un St-Hubert à Amos et c’est maintenant une réalité!», de lancer M. Bélanger avec enthousiasme.

Une réponse à la pandémie

C’est en avril 2020, en plein début de pandémie de Covid-19, que les trois associés ont décidé de prendre le virage St-Hubert. «C’est une réponse à la pandémie, signale Pascal Bélanger. Ça allait bien avec le Chat-O, mais il fallait se réinventer, trouver une façon de contrer ça et d’aller chez les gens, ce que nous permettent de faire les petites voitures jaunes de St-Hubert», explique-t-il en faisant allusion aux véhicules de livraison de la chaîne.

Le trio d’hommes d’affaires avait aussi une autre bonne raison, plus communautaire et humanitaire celle-là, de vouloir s’associer à St-Hubert. «L’un de leurs points forts, c’est qu’ils s’impliquent beaucoup localement», affirme M. Bélanger, dont l’établissement s’est d’ailleurs engagé à remettre, en partenariat avec la Fondation St-Hubert, un don de 1000 $ à la Maison Mikana d’Amos, qui vient en aide aux femmes victimes de violence.

Folie furieuse!

Il y avait beaucoup de fébrilité dans l’air lors de la journée d’ouverture du restaurant St-Hubert d’Amos. «C’est complet pour ce soir (lundi), on s’y attendait et c’est d’ailleurs commencé depuis 6h ce matin, avec les déjeuners. Nous sommes le seul St-Hubert au Québec à offrir les déjeuners», fait remarquer Pascal Bélanger.

Le St-Hubert d’Amos conserve le côté sportif de l’ancien Chat-O avec un énorme mur d’écrans télé formant un écran géant. L’endroit compte 210 places, soit une cinquantaine de moins qu’à l’époque du Chat-O. «Le nombre de places a diminué car il y a beaucoup de banquettes. En raison des règles sanitaires (dues à la pandémie), nous pouvons accueillir de 80 à 85 personnes actuellement», précise M. Bélanger.

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