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01 mai 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Deux Abitibiennes finalistes aux Prix Florence

Manon Lacroix et Céline Hubert pourraient être honorées par l’Ordre des infirmières

AB-ManonLacroix_OIIQ

©Photo UQAT

Manon Lacroix, au centre, est l’une des deux finalistes de la région aux Prix Florence de l’OIIQ. L’autre finaliste est Céline Hubert.

Deux Abitibiennes sont en lice pour les Prix Florence de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ), dont la soirée de remise doit avoir lieu le 6 mai.

Les deux femmes avaient été désignées comme finalistes pour les prix qui devaient être remis en 2020. La pandémie de COVID-19 a cependant contraint l’OIIQ à reporter d’un an la cérémonie. Cette fois, la remise des honneurs aura lieu par visioconférence, le 6 mai, de 18h30 à 20h. Pour s’inscrire, il suffit de se rendre au www.oiiq.org/fr/evenements/soiree-florence. Tous les profits de cette soirée virtuelle seront remis à la Fondation de l’OIIQ.

Chaque année depuis maintenant 19 ans (à l’exception de l’an dernier), l’OIIQ décerne des prix pour récompenser l’expertise et l’engagement professionnel des infirmières et des infirmiers du Québec. Pour cette 18e remise annuelle en 19 ans, deux membres de l’Ordre régional (ORIIAT) sont en nomination dans l’une des sept catégories, pour lesquelles 21 finalistes ont été retenus.

Céline Hubert

Présentement bénévole au Comité des usagers du CISSSAT, Céline Hubert compte plus de 45 ans d’engagement dans la profession d’infirmière. Elle est en nomination dans la catégorie Promotion de la santé.

Ses réalisations comprennent notamment l’élaboration d’un plan de formation en cours d’emploi pour assurer la relève en salle d’accouchement et en centre de périnatalité en Abitibi-Ouest, la mise sur pied d’un groupe de soutien à l’allaitement et une implication dans l’instauration du service d’hémodialyse dans le secteur de La Sarre. Elle a également coordonné les activités pour l’instauration du service Info-Social 811 dans la région.

«Céline Hubert se distingue par sa soif contagieuse d’apprendre, son goût de l’échange et son envie de transcender les frontières qui subsistent parfois entre patientes et patients, médecins, infirmières et infirmiers ou membres de la communauté, a fait valoir l’OIIQ. Ses nombreuses années d’enseignement en témoignent, tout comme l’implantation du Programme régional d’autogestion des soins en maladies chroniques. L’Abitibi-Témiscamingue reste une des seules régions à déployer ce programme d’éducation à la santé par et pour les patientes et les patients.»

Manon Lacroix

Professeure agréée depuis 2003 à l’Unité d’enseignement et de recherche en Sciences de la santé de l’UQAT, dont elle a assuré la direction de 2015 à 2017, et infirmière praticienne en soins de santé primaires en Ontario, Manon Lacroix est, pour sa part, finaliste dans la catégorie Enseignement et recherche en sciences infirmières.

En tant qu’infirmière au CLSC, Mme Lacroix s’est rapidement intéressée aux clientèles vulnérables, mettant notamment sur pied de nouveaux services plus accessibles, comme les soins à domicile et l’accueil santé.

«C’est dans cette optique qu’elle s’inscrit au programme de maîtrise pour infirmières et infirmiers praticiens en soins de santé primaires de l’Université Laurentienne, à Sudbury, a mentionné l’OIIQ. Elle consacre ensuite temps et énergie à vendre ce nouveau rôle au Québec et à développer un programme conjoint de formation entre l’UQAT et l’Université McGill.

Comme professeure, Manon Lacroix se démarque par sa disponibilité exemplaire. Elle a aussi instauré le mentorat pour le jeune personnel enseignant dans son département à l’UQAT. «Son succès repose sur sa générosité et sa capacité d’utiliser de multiples méthodes pédagogiques, comme de faire appel à un mannequin vivant sur lequel une artiste a peint tous les organes internes pour réviser des notions d’examen physique. Son but premier est d’améliorer le jugement clinique chez ses étudiantes et étudiants», a fait valoir l’OIIQ.

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