06 mai 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

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©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

La Cabane des enfants, vue de l’extérieur.

Près de cinq ans après avoir pensé à ce projet, les créateurs de ces cabanes aux allures de petits chalets ont finalement pu lancer leur plate-forme de réservation, le 8 mai. Pouvant accueillir de six à huit personnes, dépendamment de la cabane, ces constructions qui peuvent atteindre 15 pieds de hauteur recevront leurs premiers clients à partir du 13 mai. 

«Il y a eu une grosse période administrative pour obtenir le terrain, les autorisations et tous les permis nécessaires. L’objectif était de faire de nouveaux centres d’hébergement un peu plus insolites pour avoir un autre état d’esprit quand on fait de la villégiature», mentionne le promoteur du projet, Aksel Nielsen-Kolding. 

Pour le moment, seuls deux bâtiments, la Canopé et la Cabane des enfants, sont disponibles à la population. Une troisième doit voir le jour au cours du mois de juin, en association avec la microbrasserie Le Prospecteur. Au total, sept structures sont dans les plans. 

En plus de patienter pour pouvoir commencer les travaux, M. Nielsen-Kolding a dû composer avec la présente pandémie, qui a forcé l’arrêt des constructions pendant quelques mois. Au départ, le tout devait être mis en place en juillet 2020. «On a eu pas mal de réservations et c’est encourageant. Samedi (le 8 mai), on en a eu près d’une trentaine. Les plages horaires pour l’été commencent à se remplir pour les vacances de la construction», indique M. Nielsen-Kolding. 

Beaucoup d’expertise 

Même si le résultat est spectaculaire au premier coup d’œil, beaucoup d’expertise en ingénierie a été nécessaire afin de concrétiser une idée de la sorte. Selon le promoteur, une bonne partie du travail consistait à solidifier au maximum la fondation de ces habitations. Plusieurs autres étapes ont façonné ce processus. 

«Le gros défi dans ce projet-là était au niveau de la fondation, avant même de pouvoir bâtir les chalets. On a dû faire venir une foreuse qui a creusé dans le roc pour faire une incise métallique. Ça nous a permis d’installer les poteaux. On a dû faire affaire avec des entrepreneurs spécialisés pour qu’on ait des structures ainsi qu’avec des ingénieurs pour les validations et pour s’assurer que rien ne bouge et que ce soit à l’abri des intempéries, explique le créateur du projet. 

«La méthode qu’on a utilisée consiste à faire les fondations et de construire les chalets à même le sol. Une fois bâtis, une grue est venue pour les assoir sur les poteaux. On a fini les petits détails par après», ajoute Aksel Nielsen-Kolding. 

Selon les disponibilités et la cabane, les prix pour une nuitée varient entre 200 et 220$.