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18 mai 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Elisapie et Fanny Bloom se livrent à des élèves de la CSSOB

Des questions et une conférence en association avec l’ADISQ

Elisapie Fanny Bloom - ADISQ

©capture d'écran

Elisapie (à gauche) et Fanny Bloom (à droite) ont offert des conseils et raconté des anecdotes de leur parcours à des élèves de la Vallée-de-l’Or.

ÉDUCATION - Deux classes du Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois (CSSOB) ont eu l’occasion, dans les dernières semaines, d’avoir eu une discussion et des conseils sur le monde de la musique québécoise, en association avec la série «L’ADISQ à l’école».

Conçu sous le concept de webinaires éducatifs, le projet a permis à différentes classes de connaître davantage le parcours des différents acteurs du monde musical québécois.

Enseignante de musique à l’École des Explorateurs de Malartic, Élisabeth Bouchard-Bernier a eu la chance de voir une de ses classes de 5e et 6e année recevoir les sages paroles de la chanteuse Fanny Bloom, tandis qu’un groupe de l’École Saint-Joseph de Val-d’Or de Josée Pépin a été jumelé à l’auteure-compositrice-interprète inuk Elisapie. Après la réalisation des webinaires, les différents groupes ont eu droit à une sorte de mini-conférence pour parler de plusieurs aspects de l’industrie musicale et du parcours des différents artistes.

«Je pense que les élèves ont été motivés de voir qu’on peut faire de la musique, qu’on soit un homme ou une femme. Fanny [Bloom] nous expliquait qu’il n’y avait pas de musique à son école primaire et secondaire. Elle a suivi des cours à l’extérieur et elle a bâti sa carrière. Les jeunes étaient vraiment contents de voir qu’ils ont un programme de musique dans leur école, et que ce soit diversifié», a mentionné Mme Bouchard-Bernier.

«Elisapie nous a raconté des légendes inuits pour nous parler de l’identité des Premières Nations. Elle nous a aussi raconté comment c’était de vivre chez elle. Il n’y avait pas de voitures ni de route, donc les élèves posaient beaucoup de questions, car ils ne connaissent pas le Grand Nord. Le message qu’elle lance aux enfants, c’est d’être fier d’être soi-même, peu importe qui on est, et d’écouter notre voix intérieure», a souligné Mme Pépin.

Liens naturels

Même si les enseignantes n’avaient pas à sélectionner l’artiste jumelée à leur classe, on pourrait croire que certains liens se faisaient plus facilement que d’autres. Par exemple, dans la classe de Mme Pépin, près de 10% des étudiants du groupe participant étaient issus des Premières Nations.

«C’est certain qu’avec les questions qu’on a eues lors du processus d’inscription, peut-être que ç’a joué un rôle. Moi, je leur avais dit que j’aimais beaucoup Elisapie. Est-ce que c’est le fait qu’on a une belle clientèle autochtone à l’école Saint-Joseph a fait en sorte que l’ADISQ voulait faire un pont entre cette culture et celle des Inuits? Je l’ignore.»

Prévues ou non, ces associations représentent toutefois une belle façon de montrer la culture musicale que Val-d’Or tente de nourrir.

«Au niveau de l’Abitibi-Témiscamingue, spécialement dans la Vallée-de-l’Or, on a un bel essor au niveau de l’enseignement de la musique. Nos cours sont diversifiés dans la CSSOB. Beaucoup de projets sont en branle, donc c’est plaisant de pouvoir ajouter ce petit plus pour faire rayonner la musique dans nos écoles», a affirmé Élisabeth Bouchard-Bernier.

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