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Retour29 mai 2021
Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca
Cinq ans à l’écoute de ses clients
De Serge Lemieux à Loïc Allenbach-Bellehumeur: 36 ans d’expérience en audioprothèses
©Photo Gracieuseté
Loïc Allenbach-Bellehumeur est fier de poursuivre la mission que s’était donné Serge Lemieux, soit d’offrir des services audioprothésistes accessibles et personnalisés aux gens de la région.
Le 4 juillet, les Cliniques L.A.B. Audioprothésistes célèbreront le cinquième anniversaire de la transaction où Serge Lemieux a passé le flambeau à son dauphin, Loïc Allenbach-Bellehumeur, qu’il avait lui-même convaincu à poursuivre des études dans le domaine pour racheter sa clinique.
Le plan a fonctionné à merveille puisque l’entreprise est passée de 3 à 15 employés en plus d’ouvrir des cliniques à Val-d’Or et Ville-Marie, depuis l’acquisition.
M. Lemieux a été le premier audioprothésiste à ouvrir une clinique en Abitibi-Témiscamingue, en 1985. Auparavant, les patients devaient sortir de la région pour obtenir ces services spécialisés.
L'entreprise se caractérisée par une approche préventive et curative grâce à des services personnalisés et inclusifs. Elle se distingue par ses services en clinique, en entreprise ou en industrie, dans certaines pharmacies, résidences pour aînées autonomes, dans des lieux d'hébergement pour personnes en perte d'autonomie et dans les communautés autochtones.
Des vies transformées
«Ce que j’aime le plus, ce sont les bons résultats chez les patients. Ça peut sembler banal, mais certains patients me confient que ça a sauvé leur couple. D’autres pleurent [en retrouvant l’ouïe]. Ce sont de beaux moments», a confié le jeune entrepreneur.
Il reconnaît que ce ne sont pas tous les patients qui s’adaptent aux prothèses, mais ceux pour qui ça fonctionne voient leur vie transformée. M. Allenbach-Bellehumeur insiste sur la nécessité de la prévention pour éviter la dégradation. Ainsi, ses cliniques offrent annuellement des journées portes ouvertes avec dépistage gratuit. La perte d’audition peut être insidieuse puisque le cerveau peut compenser longtemps avant la détection du problème.
Mentor
Loïc Allenbach-Bellehumeur est reconnaissant envers Serge Lemieux pour son rôle de mentor, lui qui travaille toujours à ses côtés. «C’est lui qui est venu me chercher avant mes études. Il m’a invité à passer une journée à la clinique et ça m’a convaincu. Ensuite, il a reçu des offres d’achat, qu’il a refusées en attendant que je termine mes études. Je lui dois vraiment une fière chandelle!», a mentionné le jeune audioprothésiste.
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