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Retour01 juin 2021
Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca
Chasse à l’orignal : entente avec les peuples autochtones
Seulement pour la réserve faunique de La Vérendrye

©Photo : gracieuseté
Un accord de quatre ans entre le gouvernement et les Premières Nations a été conclu concernant la chasse à l’orignal dans la Réserve faunique de La Vérendrye.
LOISIRS - Après plusieurs mois de négociations avec les Premières Nations, le gouvernement du Québec a réussi à conclure une entente concernant la chasse à l’orignal dans la Réserve faunique de La Vérendrye.
Sans révéler les détails précis de l’entente, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière a confirmé, vendredi dernier, qu’un accord d’une durée de quatre ans a été entériné entre les parties impliquées. Le tout sera présenté sous peu au Conseil des ministres pour ensuite être rendu public.
Parmi les informations dévoilées par le député de Vachon, un moratoire de deux ans s’appliquera uniquement sur le territoire de la réserve faunique. Par la suite, des experts évalueront l’état de la ressource pour qu’elle soit durable pour les générations futures. Rappelons qu’en octobre dernier, les communautés autochtones avaient érigé des barrages afin d'empêcher les chasseurs d’aller en forêt, dans le but de mettre un frein au déclin des cheptels.
«C’était important de faire un bon état de la situation concernant les cheptels et de voir dans quel état est la ressource. On va travailler avec les Premières Nations. Le message que j’envoie aux gens, c’est de nous donner quelques jours pour avoir les détails de l’entente, a indiqué M. Lafrenière.
«Pour quatre ans, on s’assure du vivre-ensemble et d’une bonne relation, et ça, c’est important. Nous avons du travail à faire afin de rapprocher les chasseurs et les membres des Premières Nations, car on occupe ce territoire ensemble, a-t-il poursuivi. Je parle d’une paix sociale pour quatre ans. C’est concentré sur la Réserve faunique de La Vérendrye, donc je souhaite rassurer les exploitants et les propriétaires de commerce.»
Heureusement sans dommages
Ayant été policier au SPVM avant de devenir député, Ian Lafrenière n’a pas caché que le dossier devait rapidement se régler, avant que les tensions n’escaladent davantage. Il se dit très heureux qu’aucun incident malheureux entre les amateurs de chasse et les Autochtones ne se soit produit dans les derniers mois.
«Je veux remercier l’ensemble des chasseurs et des résidents de la région, car je sais que c’était insécurisant pour eux.Dès que je suis arrivé en poste, le premier acte que j’ai fait a été d’appeler les grands chefs de la nation algonquine, parce que j’ai vu l’automne passé m’a grandement insécurisé», n’a pas caché le ministre Lafrenière.
«Avec mon passé de policier, de voir des chasseurs arriver sur les points de blocage, tous les ingrédients étaient là pour que ça tourne mal. On peut s'estimer chanceux que le tout se soit bien terminé», a-t-il reconnu.
Commentaires
6 septembre 2021
michel lussier
a l,exterieure du parc nous avons ete bloqué dans le zec pontiac cette année sa sera quoi