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02 juin 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

La FIQ-SISSAT reprend ses moyens de pression

Le syndicat considère que les travaux pour attirer et retenir la main-d’œuvre piétinent

infirmières CISSSAT FIQ SISSAT

©Photo: Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Selon la FIQ-SISSAT, les travaux à la table de travail pour trouver des solutions pour attirer et retenir la main-d’œuvre piétinent.

La FIQ-SISSAT avait accepté une trêve jusqu’au 1er juin en raison de la décision du Tribunal administratif du travail stipulant qu’un refus de faire des heures supplémentaires volontaire était un moyen de pression illégal. Les membres du syndicat ont cependant décidé de reprendre les moyens de pression.

En effet, selon la FIQ-SISSAT, les travaux à la table de travail pour trouver des solutions pour attirer et retenir la main-d’œuvre piétinent. «Si, actuellement, certains principes d’attraction font consensus à la table, les efforts au chapitre des mesures de rétention demeurent insuffisants pour permettre de conclure les travaux», a indiqué le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais. 

«Nos membres avaient accepté une trêve parce qu’on leur avait envoyé un message indiquant que la fin des travaux se ferait d’ici le 1er juin. Malheureusement, le gouvernement n’a pas tenu sa parole une seconde fois et ne semble pas disposé à mettre de véritables leviers de rétention en place», a-t-il ajouté. 

De l’argent pour de nouveaux services, mais pas d’infirmières 

Pour le syndicat, il devient aussi difficile d’offrir de nouveaux services. Durant la dernière semaine de mai, le ministre des Affaires autochones, Ian Lafrenière, a annoncé de nouvelles sommes pour diversifier l’offre de service aux communautés autochtones. «Nous sommes ravis de telles mesures, mais au risque de me répéter, nous n’avons pas de professionnelles en soins pour offrir ces services. Comme pour le centre de cancérologie. Comme pour les maisons des aînés. Actuellement, on ferme des services ou on en maintient artificiellement en place grâce au temps supplémentaire», a fait valoir le président du syndicat. 

Pour ce dernier, il faut que l’Abitibi-Témiscamingue ait un statut particulier pour permettre la rétention et l’attraction de la main-d’œuvre. «Ce n’est pas juste nos membres qui en ont besoin. Le CISSS en a besoin. Notre population en a besoin. Il en va de la survie de l’offre régionale de soins et de services», a-t-il fait valoir. 

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