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05 juin 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

«C’est le pire dénouement possible» - D. Renaud

Les Tigres remportent la finale en six rencontres

Alex Beaucage

©LHJMQ/Jonathan Roy

Alex Beaucage a marqué le but gagnant pour donner la Coupe du Président aux Tigres de Victoriaville.

HOCKEY JUNIOR - Il aura passé sa carrière junior à marquer de gros buts contre les Foreurs de Val-d'Or, mais Alex Beaucage a mis la cerise sur le sundae. L’ancien des Huskies de Rouyn-Noranda a permis aux Tigres de Victoriaville de remporter la deuxième Coupe du Président de leur histoire, avec un gain de 3 à 2 en deuxième période de prolongation, lors du sixième duel.

 

Auteurs de seulement 23 tirs en un peu plus de 80 minutes de jeu, les Victoriavillois n’ont pas pris de temps pour sceller l’issue de la série.

Dès la 61e seconde, Nicolas Daigle a tiré profit d’un mauvais jeu de Maxence Guenette derrière le filet de Jonathan Lemieux pour amener le disque devant le filet. Passant par-là, l’espoir de l’Avalanche du Colorado a saisi le retour pour inscrire son 10e des éliminatoires.

Pour l’entraîneur-chef des Tigres Carl Mallette, c’est une deuxième conquête de la Coupe du Président, après l’avoir remporté au printemps 2002, en tant que capitaine des représentants du Centre-du-Québec.

«En ce moment, je ne le réalise pas encore. Ça va peut-être venir dans les prochains jours. Je savais que ça faisait longtemps que Victoriaville n’avait pas gagné la coupe. C’est très spécial et c’est proche de chez moi. Je connais beaucoup de personnes à Victoriaville. J’ai joué au hockey mineur avec le frère de Maxime Pellerin. J’ai hâte de fêter ça avec ma famille et mes proches», affirmait le héros de la rencontre, lui qui est natif de Trois-Rivières.

Jérémy Michel (5) avait envoyé les deux équipes en supplémentaire en créant l’égalité 2-2 avec 5:20 à faire en troisième période. En première période, Victoriaville avait pris les devants 2-1 sur un tir de pénalité de Mikhail Abramov (5), après que Olivier Coulombe (4) et Jacob Gaucher (2) ont échangé les premières salves du match.

Finale triste

Chez les Foreurs, il ne fallait pas un doctorat universitaire pour lire la déception sur les visages des joueurs et des entraîneurs. Après une grosse poussée lors des 12 derniers mois pour aller chercher le titre, ceux-ci rentreront en Abitibi-Témiscamingue bredouille.

«Je suis excessivement déçu pour les partisans, pour Val-d’Or, pour les propriétaires, pour Pascal Daoust, pour notre groupe d’entraîneurs et pour les joueurs, qui se sont sacrifiés pendant cette saison exceptionnelle. Je pense que personne ne réalise les sacrifices que tous les groupes ont dû faire. C’est le pire dénouement possible en ce moment», a souligné l’entraîneur-chef Daniel Renaud en point de presse.

Ce dernier n’avait pas caché que son camp devait en donner plus après la cinquième rencontre. Le pilote du vert et or avait même certifié que sa troupe allait jouer son meilleur match de la finale, samedi. Le résultat n’est pas celui qu’il souhaitait au bout du compte, mais celui-ci n’avait rien à redire sur la performance des siens, ce soir.

«Carl Mallette et son groupe ont fait un excellent travail. Les Tigres jouaient de façon très systématique. Ils méritent leur victoire. En même, on la méritait aussi. Je n’ai aucun doute», a renchéri celui qui en était, lui aussi, à sa première campagne complète à la barre de son club.

Le démon de la remontée

Si la presque totalité de la finale a été serrée et exigeante, la remontée de trois buts des Tigres lors du match #3 a été le point tournant de cette série. Mené par 0-3 avec moins de sept minutes à faire, Victoriaville avait comblé l’écart, avant de l’emporter en prolongation.

«C’était énorme, a raconté le gardien Nikolas Hurtubise. En un claquement de doigts, on gagne au lieu de perdre. En séries éliminatoires, tu ne peux pas perdre des matchs comme ça. On a remonté et ça nous a donné une grande confiance», croit-il.

«Tout le monde en est conscient. Un pointage de 3 à 0 avec 6:35 à faire durant la troisième partie. Si on peut mettre le doigt sur un point tournant, il est là quant à moi. On n’a pas à sortir la tête basse. Je sors du vestiaire et je n’ai pas de mot. C’est juste des émotions très intenses, mais les gars se doivent de grandir dans leur carrière de hockeyeur à partir de ça», a philosophé Renaud.

Au terme de la série, l’attaquant de 20 ans Benjamin Tardif a reçu le trophée Guy-Lafleur, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires. Véritable poison, surtout en désavantage numérique, Tardif a conclu son parcours avec 11 buts et 22 points, en plus d’un différentiel de +13.

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