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08 juin 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Ils sauvent cinq vies sur le lac Macamic

La tempête du 6 juin aurait pu se terminer de bien funeste manière sans l’intervention de bons samaritains

Lac_Macamic

©Ville de Macamic

Le drame, qui s’est heureusement soldé sans conséquences graves pour les cinq victimes, s’est produit sur les eaux du lac Macamic.

Une chaloupe qui s’était renversée sur le lac Macamic, dans la soirée du 6 juin, aurait bien pu se terminer de funeste manière pour ses occupants. Heureusement, de bons samaritains sont intervenus pour sauver des vies.

Lors de cette soirée, la météo a changé rapidement. Le ciel est devenu sombre et un vent violent s’est levé. Jennie Tremblay et son conjoint, Jean-Sébastien Plante, revenaient en ponton au quai. «Quand on sort le ponton, je regarde toujours pour m’assurer que tout se déroule bien. Et là, au loin, on a vu la chaloupe chavirer», a expliqué Mme Tremblay.

Sur le coup, le couple s’est dit qu’il allait aller les chercher. «J’ai couru pour récupérer les clés. Notre voisin, Yoan Guay, s’est joint à nous. Avant de partir, mon conjoint a contacté le 911. La dame nous a indiqué que ça allait prendre une trentaine de minutes. Mais on ne pouvait pas attendre ce temps-là. On a donc décidé d’y aller», a-t-elle raconté.

À bord du ponton, le trio s’est donc dirigé vers la chaloupe en détresse. «On ne voyait pas les gens, donc j’ai conduit plus lentement. Quand on est arrivé proche de la chaloupe, les gars ont mis l’échelle, mais elle est tombée. Les gars ont donc levé les jeunes à bras», a raconté Jennie Tremblay.

Seulement quatre des cinq personnes à bord de l’embarcation se trouvaient à proximité de celle-ci. La cinquième, une jeune fille, était partie à la nage avec une veste de flottaison pour aller chercher des secours. «On se demandait où elle était et on ne le savait pas. On a fini par la voir nager. On lui a crié d’arrêter de dépenser ses énergies et de ne pas bouger. Ce fut compliqué de se rapprocher avec le vent. Mon conjoint a voulu se jeter à l’eau, mais on s’est donné deux minutes de plus. Notre voisin a finalement réussi à attraper son bras. Il l’a montée assez vite sur le ponton», a fait savoir la résidente de Macamic.

«Ils ont fait un geste héroïque. Ils ont été vigilants et ont sauvé des vies. Sans des gens formidables comme eux, je serais en deuil de ma fille aujourd’hui» - Yvon Blais

Acte de bravoure

Le papa d’une des occupantes, Yvon Blais, a tenu à remercier publiquement Jennie Tremblay, Jean-Sébastien Plante et Yoan Guay. «Ils ont fait un geste héroïque. Ils ont été vigilants et ont sauvé des vies. Sans des gens formidables comme eux, je serais en deuil de ma fille aujourd’hui», a-t-il indiqué.

Pour Mme Tremblay, agir de la sorte était la moindre des choses. «On ne s’en est pas rendus compte sur le coup. C’est quand on a vu les parents et qu’on a su l’âge d’une des filles qu’on a réalisé que ça aurait pu être un de nos enfants. Pour nous, on a fait ce qu’on avait à faire. On ne s’est pas posé de questions. Notre médaille, c’est de les savoir sur deux pattes», a-t-elle soutenu.

Délai

Le délai d’intervention de 30 minutes s’explique surtout parce que les embarcations des autorités sont situées à La Sarre. «Les pompiers étaient déjà au quai, mais ils devaient attendre le bateau. Pour une personne en difficulté, ce laps de temps peut être crucial. Il faudrait peut-être une embarcation à Macamic», a fait valoir Jennie Tremblay.

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