18 juin 2021

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

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©Dany Germain

Matis Ouellet est le meilleur espoir de la région en vue du repêchage de la LHJMQ. Il est classé 11e par la Centrale de soutien au recrutement de la LHJMQ et 5e par HockeyProspect.com.

Le hockeyeur de 15 ans l’avoue, ce serait spécial de revêtir le chandail des Huskies. «Je les ai vu gagner deux Coupes du Président et une Coupe Memorial. C’est l’équipe de ma jeunesse. Je serais content qu’ils me sélectionnent», a-t-il lancé. 

Mais, pour lui, l’important n’est pas l’endroit ni le rang où il sera sélectionné. «Je n’ai pas d’attentes envers le repêchage. Je me prépare pour être prêt pour le camp d’entraînement et prouver que l’équipe qui me sélectionnera aura fait un bon choix. C’est ça, mon objectif. Je veux jouer au hockey et je vais faire tout en mon possible pour les aider à gagner», a-t-il évoqué. 

Matis Ouellet est vu comme le 11e meilleur espoir en vue du prochain repêchage par la Centrale de soutien au recrutement de la LHJMQ. HockeyProspect.com va même plus loin et voit en lui un espoir top 5. «C’est sûr quand les listes sont sorties, ce fut très le fun à voir. Ça démontre que tous les efforts que j’ai faits, que mes parents et mes grands-parents ont fait, m’ont permis de me rendre là. Là, c’est la récompense, mais c’est juste une étape de plus dans mon but ultime d’être un joueur de hockey», a-t-il fait valoir. 

En route vers le repêchage 

Matis Ouellet a déjà commencé à compter le nombre de jours qui le séparent du repêchage de la LHJMQ. «J’ai hâte. Dans quelques jours, je vais savoir où je vais aboutir. Je suis excité, fébrile», a-t-il confié. 

S’il ne goûtera pas l’expérience normale d’un repêchage de la LHJMQ comme certains ont pu la vivre, il savourera néanmoins ce grand moment en famille. «C’est rare qu’un événement comme ça arrive. On va possiblement se trouver une salle ou quelque chose du genre», a-t-il indiqué. 

©Dany Germain

Matis Ouellet a été un des meilleurs marqueurs dans le bantam AAA avant de faire le saut chez les Forestiers d'Amos.

Au cours des dernières semaines, Matis Ouellet a parlé avec de nombreuses équipes. «Les entrevues ont bien été. Dans un sens, tu démontres un peu ce que tu vaux, tu vends ton produit. Comme les dépisteurs ne nous ont pas beaucoup vus cette année, ils cherchent à savoir si tu t’es entraîné et comment ta motivation est», a-t-il mentionné. 

Une saison spéciale 

Matis Ouellet a tiré des leçons de son année spéciale en temps de pandémie. «Je pense que d’avoir affronter les Gaillards, des gars plus vieux, ça m’a aidé. Je sais un peu c’est quoi de jouer contre des gars plus matures et ça va me donner un avantage», a-t-il signalé. 

«Avant Noël, on avait une vie normale. On s’entraînait, on jouait des matchs. On prenait ça une journée à la fois. Après, j’ai saisi l’occasion pour être dans le gymnase comme je le suis durant l’été. J’ai mis énormément d’efforts sur ce plan-là», a-t-il ajouté. 

Cet entraînement physique, il le trouvait nécessaire. «Le côté physique est ultra important pour être prêt à faire le saut dès l’an prochain. Ma dernière partie compétitive a eu lieu à 14 ans, dans le bantam AAA», a-t-il rappelé. 

Néanmoins, ce fut une année un peu décevante dans un certain sens. «C’est sûr que de ne pas avoir de saison, ce fut décevant parce qu’on a tous des objectifs de bien faire dans le midget AAA. Sauf que ce n’est pas arrivé. Je me suis donc préparé en conséquence et j’ai mis les efforts nécessaires pour continuer de m’améliorer. J’ai continué de m’entraîner ou trouver des façons de m’entraîner», a souligné Matis Ouellet. 

De plus, au cours de l’été dernier, le hockeyeur a pu bénéficier des enseignements d’un ancien joueur de la LHJMQ en s’entraînant avec Steven Mercier. «Avoir pu m’entraîner avec lui m’a vraiment aidé l’été dernier. J’étais aussi avec Emeric Gaudet. J’ai pu apprendre d’eux, sur et hors glace. Pour moi, c’est un autre gros avantage», a-t-il mentionné.