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23 juin 2021

Nouveau souffle pour le Marché public d’Amos

Marché public Amos

©Photo: Archives - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Le Marché public d’Amos est de plus en plus populaire et sera lancé le 24 juin pour sa 22e édition. Il se tiendra dès lors tous les jeudis, jusqu’au 23 septembre, au Parc de la Cathédrale.

(Par Aline Essombe) – Pour une première année, la SADC-Harricana prend en main l’organisation du Marché public d’Amos, qui a été géré pendant 21 ans par l’Association des productrices et producteurs agroalimentaires d’Abitibi-Est, de façon bénévole. Mais une prise en main venant d’une structure professionnelle s’imposait pour l’activité, dont la 22e édition sera lancée jeudi, jour de la Fête nationale du Québec.

«Ça rentre complètement dans la mission de la SADC, qui collabore au développement économique local du territoire de la MRC, explique d’abord Anne Gauthier, de la SADC Harricana. Le marché public est un essentiel dans le dynamisme local, dans l’achalandage, dans (le fait de) soutenir les producteurs, donc c’était vraiment important pour la SADC de faire perdurer (l’événement).»

L’organisme a déjà des projets à long terme, comme celui de moderniser le Marché public et de rendre plus solides les structures en place.

«C’est sûr qu’on va tout faire pour qu’il (le marché) soit le plus durable possible au niveau des finances, on veut le faire évoluer, on ne veut pas que l’activité stagne, on veut que l’activité se modernise et ait, avec le temps, des infrastructures permanentes, un emplacement éventuellement différent pour satisfaire aussi les différents besoins de la ville d’Amos. On a pris le dossier, on veut le soutenir et l’emmener éventuellement ailleurs dans les prochaines années», affirme Anne Gauthier.

Des gens refusés

Valérie Tancrède, ancienne membre de l’Association des productrices et producteurs agroalimentaires d’Abitibi-Est, et aujourd’hui coordonnatrice du 22e Marché public d’Amos, a approché la SADC l’an dernier dans le but de rendre l’événement plus solide à long terme. Elle souligne qu’en ce moment, le terrain est trop étroit pour accueillir tous les kiosques.

Elle décrit un manque d’espace, de matériel neuf et durable. «Dès la fin mai, mes kiosques étaient déjà 100% loués. J’ai une moyenne d’occupation de 85%, j’ai pour la première fois été obligée de refuser des gens. On manque d’espace sur notre parc, des tentes commencent à briser et sont des installations temporaires», précise Mme Tancrède.

La coordonnatrice est soulagée que la SADC-Harricana puisse prendre en main ce type d’événement, car son organisation devenait de plus en plus prenante, dû à son succès grandissant. «Ça devenait un peu lourd à gérer pour des bénévoles. La plupart des membres sont eux-mêmes des producteurs agroalimentaires», fait-elle observer.

Des producteurs fébriles

Valérie Tancrède a souhaité organiser un événement qui ne laisse rien ni personne de côté. «J’ai toujours été une femme de marchés publics, j’ai vraiment le souci d’amener le Marché d’Amos à plus de visibilité», indique-t-elle.

Mme Tancrède ajoute vouloir permettre à la communauté autochtone d’être intégrée au projet. «Qu’on se tisse ensemble, et non pas chacun de notre côté, puisqu’il n’y a pas de Pow Wow cette année.» L’ouverture de l’événement prévoit d’ailleurs des danseurs traditionnels autochtones, ainsi que des prestations théâtrales au mois d’août.

Un événement qui rend la productrice maraîchère et biologique d’Amos, Claude Ayotte, fébrile. «Je suis fan des marchés publics, ça va vraiment être bonbon ! Il y a une fierté, parce que tous les légumes, tout ce qu’il y a sur la table, vient de moi!»

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