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25 juin 2021

Pierre-Olivier Poulin - popoulin@medialo.ca

Repêchage: une aventure dans l’inconnu pour les Foreurs

Pas de choix avant la quatrième ronde

Pascal Daoust - Foreurs de Val-d'Or

©Photo: Le Citoyen/Archives -Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

L’encan 2021 de la LHJMQ en sera une de tous les mystères pour les Foreurs et les 17 autres clubs.

HOCKEY JUNIOR - Dire que le repêchage de la LHJMQ s’annonce comme un coup de dés pour les Foreurs de Val-d’Or serait un euphémisme. Même s’ils ont tenté d’épier les joueurs avec des séquences vidéo, leurs dépisteurs auront tout un boulot pour amorcer le virage jeunesse de l’équipe.

Établi dans son quartier général à Laval, l’état-major se dit excité par le défi. Avec les joueurs de moins de 17 et de 18 ans qui n’ont pas eu de saison l’hiver dernier, plusieurs diamants bruts pourraient glisser dans les rondes plus lointaines, tout comme le scénario inverse pourrait survenir, au cours de ce repêchage qui aura lieu ce soir (vendredi) et demain (samedi).

«Il y a beaucoup de travail qui a été fait. Ce n’est pas aussi le fun qu’à l’habitude, car rien n’est vraiment plaisant à juste faire du vidéo. Par contre, pour les 18 clubs de la ligue, ça n’enlèvera pas l’excitation de vivre ce recrutement avec un enthousiasme et un désir de bien performer», explique le directeur général hockey des Foreurs, Pascal Daoust.

À moins d’une énorme surprise et d’une offre que ce dernier ne pourra refuser, le vert et or aura une soirée tranquille, vendredi, alors que la première ronde sera diffusée sur la chaîne Youtube de la LHJMQ. Un contraste avec le repêchage de 2020, alors que les Valdoriens avaient volé la vedette en allant chercher Jakob Pelletier sur le marché des transactions.

Lors de la journée de samedi, Val-d’Or ne parlera pas avant la 68e sélection, soit en 4e ronde, si aucun échange ne vient changer la donne. Pour l’instant, l’organisation doit parler à 12 reprises, entre la 4e et la 14e ronde.

Rappelons que les Foreurs, pour compléter le troc qui avait amené Nathan Légaré à Val-d’Or l’hiver dernier, ont conclu une transaction lors de l’ouverture de la période des échanges, mercredi, en envoyant le centre de 20 ans Jacob Gaucher au Drakkar de Baie-Comeau contre un choix de 3e tour (appartenant à Chicoutimi) et un choix de 4e ronde (appartenant à Moncton) en 2022.

Daoust aurait pu négocier afin de regarnir la banque de choix de 2021, mais l’incertitude entourant cet encan a dicté un peu les décisions des derniers mois. «À la période des Fêtes, je préférais investir avec des choix au lieu de joueurs. Ceux que nous avons encore sous la main vont nous donner de l’excellent hockey chez nous. Tandis qu’avec les choix que nous aurions sauvés, je ne pourrais pas dire qu’on s’en irait au repêchage en sachant à 100% ce qu’on s’apprête à faire», n'a pas caché le patron hockey des Foreurs.

Chez les Européens

En plus de mettre la table pour le repêchage midget, Pascal Daoust est en train de finaliser certains dossiers concernant le repêchage européen de la Ligue canadienne de hockey, qui se tiendra le 30 juin.

Au moment d’écrire ces lignes, celui-ci souhaitait toujours ramener l’ailier russe Alexander Mirzabalayev en Amérique du Nord la saison prochaine. Ce dernier avait passé près de traverser la frontière cette année, mais a dû se resigner à rester dans son pays natal durant le dernier hiver. Ayant été vacciné à deux reprises, Mirzabalayev a tous ses papiers en règle pour espérer entrer au Canada. Les Foreurs sont en attente de voir si la Ligue canadienne et le gouvernement fédéral iront de l’avant pour accueillir les joueurs internationaux.

Pour le deuxième joueur européen, les Foreurs devront aussi se débrouiller sans avoir assisté à des événements sur place. Des contacts ont été faits avec plusieurs agences afin de les convaincre que le vert et or a un projet intéressant en place à la suite du dernier parcours éliminatoire. Or, en ayant seulement la 49e et la 109e sélection, Val-d’Or est quelque peu à la merci des autres clubs.

«Dans certaines situations, choisir tôt dans un repêchage européen ne te garantit pas d’avoir de bonnes cartes. Quand tu repêches tardivement, tu t’en vas chercher des joueurs qui peuvent t’offrir du talent et une adaptation rapide au jeu nord-américain. Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte. Par la suite, c’est d’être capable de le nommer et de savoir qu’aucun autre des 48 clubs en avant de toi ne va le nommer», a indiqué Daoust.

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