Cité étudiante Desjardins: la construction enfin lancée!

©Pierre-Olivier Poulin - Le Citoyen Val d'Or - Amos

Plusieurs dignitaires du monde municipal, minier et de l’éducation se sont déplacés pour l’ouverture des travaux.

HABITATION - Trois ans après son annonce, le projet de la Cité étudiante Desjardins va de l’avant avec sa construction à Val-d'Or. La première pelletée de terre a été symboliquement effectuée lundi après-midi pour accueillir les résidents du premier des trois blocs d’habitation au cours de l’hiver 2022.

Construites au coût estimé de 12,5 millions $, les résidences auront une capacité totale d’accueil de 168 chambres, divisées dans des logements de types 4½, 5½ et 6½. À noter que le montant inclut également l’ameublement intérieur des habitations.

En plus d’accueillir des étudiants du Centre de formation professionnelle de Val-d’Or (CFP), du Cégep et du campus universitaire de l’UQAT à Val-d’Or, ces logements pourront également y loger leurs familles, s’ils en ressentent le besoin.

Situés sur le prolongement de la rue Self et du boulevard Des Pins, tout juste dépassé le CFP, les logements ont accumulé un certain retard dans leur construction à la suite d’imperfections sur la passation du terrain, en plus de la présente pandémie de COVID-19.

Pour la présidente du conseil d’administration de la Cité étudiante Desjardins et conseillère municipale du district Lemoine/Baie-Carrière, Lisyane Morin, ce bâtiment viendra donner un levier supplémentaire aux établissements scolaires.

«Les trois institutions d’enseignement voient des étudiants ne pas venir ici, faute de logement. On n’est pas inquiets, ça va facilement être occupé. La première résidence va ouvrir à l’hiver 2022 et les deux autres vont s’enchaîner jusqu’à la fin du mois d’août 2022”, indique-t-elle.

Près de deux millions de dollars seront défrayés par les différents partenaires financiers impliqués. Le reste le sera par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Des modifications

Au cours du processus, certaines parties des logements ont dû être modifiées ou ajustées afin de remanier le nombre de chambres disponibles. De plus, après des consultations avec M. Mirault Construction et Locusi (responsable des travaux), le toit a été aplati et le nombre de balcons arrières a été réduit pour respecter l’intimité du voisinage.

En jouant avec la disposition des appartements, les responsables des écoles espèrent pouvoir accueillir le plus de gens possible. Certaines chambres pourront également loger plus qu’une personne, ce qui augmentera encore plus la capacité d’accueil.

«Juste avec le programme de soins préhospitaliers d’urgence, le seul campus en Abitibi-Témiscamingue est à Val-d’Or. On attire des gens des Laurentides, de Gatineau, de Montréal. La pénurie de logements est excessivement difficile et c’est un facteur négatif pour l’attraction des étudiants», explique le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Blais.

Ce dernier met plus que jamais l’emphase sur l’attractivité et la disponibilité des logements, car la demande vient de plus en plus d’étudiants internationaux.

«Il y a dix ans, on commençait à faire du recrutement à l’international. Maintenant, on en accueille de plus en plus. Ç’a été plus difficile l’an dernier. Pour cette personne qui vient de l’autre bout de la planète, elle souhaite avoir accès à des résidences pour, au moins, sa première session. Si je suis en France et que je me cherche un appartement à Val-d’Or, ce n’est vraiment pas simple à trouver», fait remarquer M. Blais.

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