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05 juillet 2021

Jessica Gélinas - jgelinas@lexismedia.ca

Un bilan majoritairement positif pour l’Abitibi-Témiscamingue

La fréquence de consommation d’alcool des Témiscabitibiens est en dessous de la moyenne québécoise.

Bilan positif Éduc'alcool

©Photo Archives

Le sondage a été réalisé par CROP.

Le sondage réalisé par l’organisme Éduc’alcool a révélé que les Témiscabitibiens sont moins nombreux que la moyenne québécoise à mélanger cannabis et alcool en plus d’être plus responsables au volant. 

«Les Témiscabitibiens rapportent moins de problèmes liés à leur consommation d’alcool qu’ailleurs au Québec. Ils sont aussi plus nombreux à traverser des barrages routiers et à ne jamais prendre le volant avec les facultés affaiblies, a mentionné le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy. C’est un beau portrait dont la principale ombre au tableau est la plus grande proportion d’entre eux à avoir dépassé les niveaux de consommation à faible risque. Il importe qu’ils se rappellent que ce n’est pas parce que l’on ne conduit pas que l’on n’a plus besoin de respecter les limites recommandées. », a-t-il ajouté. 

Les résultats du sondage 

Afin de présenter ce bilan, 7600 personnes ont été sondées, soit un minimum de 400 répondants dans chaque région du Québec. 

La fréquence de consommation d’alcool des Témiscabitibiens est en dessous de la moyenne québécoise. 51 % des résidents de la région consomment une boisson alcoolisée une fois par semaine ou plus, ce qui est moins que la moyenne québécoise qui se situe à 60 % selon l’étude. 

Les buveurs consomment en moyenne 1,9 verre par semaine, soit moins que la moyenne au Québec qui est de 2,2 verres par semaine. 82 % des personnes sondées en Abitibi-Témiscamingue ont affirmé avoir bu de l’alcool au cours des douze derniers mois. 

36 % des conducteurs de la région affirment avoir conduit un véhicule après avoir consommé de l’alcool comparé à 40 % au Québec. 6 % d’entre eux ont conduit un véhicule après avoir consommé de l’alcool au-delà de la limite permise, ce qui est en dessous de la moyenne québécoise qui se situe à 8 %. 

Les conducteurs résidents de la région sont plus nombreux que la moyenne québécoise à croire qu’il est probable de se faire intercepter dans un barrage policier en matière d’alcool. 53 % ont cette perception contre 48 % au Québec.  

Le quart des répondants ont vu un barrage policier dans la région au cours de la dernière année, alors que 21 % en ont traversé un. À ce chapitre, les Témiscabitibiens sont plus responsables que le reste du Québec. 

21 % des habitants de la région consomment du cannabis, ce qui correspond à la moyenne québécoise. 19 % de ceux qui consomment à la fois de l’alcool et du cannabis (3 % de la population de la région) mélangent les deux substances toujours ou souvent, ce qui est bien en deçà de la moyenne québécoise (28 %). 

Là où le bât blesse pour les Témiscabitibiens, c’est au niveau de la consommation excessive. En effet, 34 % affirment avoir dépassé les limites recommandées une fois par mois ou plus souvent. 63 % des consommateurs d’alcool de la région ont consommé de façon excessive au moins une fois au cours des 12 derniers mois comparativement à 53 % au Québec. 

Aspects à prendre en considération 

Selon l’organisme Éduc’alcool, trois aspects de l’enquête doivent être considérés, car ceux-ci peuvent influencer les résultats. 

«Les mesures gouvernementales associées à la COVID-19 ont pu modifier certains comportements. Par exemple, l’interdiction de se rassembler dans une résidence privée et la fermeture des restaurants et bars ont affecté les lieux où les Québécois ont consommé de l’alcool», a souligné Éduc’alcool. 

De plus, il y a eu un changement de méthode dans la collecte de données. « En 2015 et en 2017, l’étude était menée uniquement au téléphone. En 2019, la collecte de données s’est faite principalement sur le web, a fait valoir Éduc’alcool. Ce changement méthodologique affecte les résultats puisque la consommation d’alcool mesurée est plus grande sur le web qu’au téléphone. De plus, la proportion d’entrevues téléphoniques était plus grande en 2019 qu’en 2021 (32 % c. 9 %), ce qui peut avoir un effet sur les résultats.» 

Par ailleurs, la désaisonnalisation pourrait avoir un impact. «Cette année, la collecte de données a été étendue d’août à d’octobre 2020 inclusivement et du 15 février au 30 mars 2021 afin de diminuer l’influence d’un mois en particulier sur le comportement des répondants», a ajouté Éduc’alcool. 

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