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06 juillet 2021

Dominic Chamberland - dchamberland@lexismedia.ca

«Des milieux de vie attrayants et non pas juste quatre murs»

Les travaux de la Maison alternative de Val-d’Or officiellement inaugurés

Maison alternative

©Photo: Le Citoyen/Dominic Chamberland

À l’avant-plan, pelle en main, Pierre Dufour, ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, et Caroline Roy, PDG du CISSSAT, entourés de Claude Morin, président du conseil d’administration du CISSSAT, Martin Ferron, préfet de la MRC Vallée-de-l’Or, André Tessier, cadre au CISSSAT, et Pierre Corbeil, maire de Val-d’Or, ont participé à la première pelletée de terre symbolique des travaux de la Maison alternative.

La vie n’est pas toujours rose en politique et dans l’administration de la santé publique, mais la journée du 6 juillet en a été une drôlement belle pour Pierre Dufour et Caroline Roy.

Le ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue et la PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) ne cachaient pas leur joie de procéder à l’inauguration officielle des travaux pour la construction de la Maison alternative de Val-d’Or, un projet maintenant évalué à 27,9 millions $ (et non plus à 33,6 millions $) qui verra le jour derrière l’hôpital, sur l’avenue des Érables.

«Cet endroit fera partie d’un ‘’pool’’, d’un quartier hospitalier, avec l’hôpital, le GFM-U (et aussi le CLSC), a souligné M. Dufour. Cette démarche au caractère révolutionnaire aura des retombées sociales majeures.» «Une excellente nouvelle qui viendra bonifier l’offre de nos services», a renchéri Mme Roy.

Les travaux de déboisement et de déblaiement du terrain ont débuté à la fin d’avril quand la ministre des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, a donné son aval au projet. L’ouverture de l’établissement est prévue au cours de l’automne 2022. Rappelons que la Maison alternative de Val-d’Or, une bâtisse de deux étages, sera composée de quatre unités de vie de 12 places chacune, pour un total de 48 chambres individuelles destinées aux adultes qui ont des besoins spécifiques.

«On parle d’un milieu de vie à échelle humaine, a signalé Pierre Dufour. Ce projet se veut une belle surprise, il n’était pas prévu dans mon programme politique, mais quand Mme Blais est arrivée avec ce concept, j’ai levé la main et on a supporté, avec le CISSSAT, les projets de Val-d’Or, Rouyn-Noranda et Palmarolle pour répondre aux besoins de la région», a-t-il raconté.

Pour se sentir à la maison

Comme son nom l’indique, la Maison alternative vise à faire en sorte que les résidents s’y sentent réellement comme chez eux. «Il s’agira d’un environnement chaleureux pour une qualité de vie améliorée dans un milieu de vie dynamisé, avec une cour accessible à la population, a décrit Caroline Roy. L’endroit sera conçu pour créer un environnement domiciliaire naturel où les gens n’auront pas l’impression de se trouver en milieu hospitalier. Le poste des infirmières et les aires de services, par exemple, ne seront pas apparents», a-t-elle précisé.

Pour le ministre Dufour, l’investissement en vaut amplement la peine. «Les maisons alternatives vont faire une différence, ce sera une marque de commerce. On va bâtir des milieux de vie attrayants, des constructions conçues pour durer une centaine d’années, et non pas juste quatre murs, a fait remarquer le député d’Abitibi-Est. De plus, le projet de Val-d’Or n’était pas très compliqué puisque le terrain appartenait déjà au CISSSAT, ce qui permet de faire lever les choses rapidement.»

75 places manquantes

Caroline Roy a fait savoir que les projets des maisons alternatives de Val-d’Or et de Rouyn-Noranda sont le résultat d’une analyse exhaustive des besoins dans la région pour les personnes souffrant de déficience physique ou intellectuelle.

«Il y a 75 places manquantes pour l’ensemble de l’Abitibi-Témiscamingue. Avec ces deux maisons (qui pourront accueillir 48 personnes chacune), nous ajouterons des places supplémentaires pour répondre aux besoins de la clientèle régionale, a signifié Mme Roy. Les maisons alternatives seront mieux adaptées pour des gens qui sont actuellement en CHSLD, par exemple des personnes atteintes de sclérose en plaque ou de troubles neurocognitifs.»

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