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12 août 2021

Jessica Gélinas - jgelinas@lexismedia.ca

La pandémie n’est pas finie

Les cas sont à la hausse, mais le coronavirus touche surtout des personnes non vaccinées

Vaccin 3e dose.

©Photo-archives

Le CISSSAT devance en ce moment les rendez-vous pour les personnes qui sont en attente d’une deuxième dose du vaccin. Des cliniques mobiles sont aussi proposées dans chacune des MRC.

L’Abitibi-Témiscamingue affiche en ce moment l’un des plus haut taux de déclaration de nouveaux cas de COVID-19 au Québec au prorata de la population.

Depuis le début d’août, pas moins de 32 cas ont été confirmés à travers la région. Le plus grand nombre est localisé en Abitibi-Ouest, suivi de près par Rouyn-Noranda. Seule la MRC de Témiscamingue n’avait enregistré encore aucun nouveau cas.

Lors d’un point de presse donné le 12 août par le CISSSAT, la Dre Omobola Sobanjo, médecin conseil à la Direction régionale de santé publique (DSPu-AT), a indiqué qu’une première hospitalisation était survenue au cours des dernières 24 heures. Elle a cependant précisé que, si cette personne avait effectivement été infectée par le coronavirus, son hospitalisation n’était pas liée à des complications liées à la COVID-19.

Trois éclosions ont par ailleurs été confirmées au cours des derniers jours, soit une en service de garde, une en milieu de travail et une liée à un événement. «Chez les cas confirmés, la majorité sont associés au variant Alpha, a précisé la Dre Sobanjo. Un cas lié au variant Delta, beaucoup plus contagieux, a été confirmé chez une personne à présent rétablie. Celle-ci n’a cependant été en contact avec personne d’autre dans la région.»

«La majorité des personnes qui attrapent la COVID-19 en Abitibi-Témiscamingue en ce moment sont des personnes qui ne sont pas adéquatement vaccinées» - Dre Omobola Sobanjo

Infection et vaccination

Au cours des derniers 11 jours, parmi les personnes qui ont reçu un diagnostic positif de COVID-19, 62 % n’avaient reçu aucun vaccin, tandis que 29 % avaient reçu soit une seule dose, soit il ne s’était pas écoulé assez de temps après l’injection de la deuxième dose pour que la protection vaccinale soit optimale. La majorité des personnes nouvellement infectées se situent dans la tranche des 20-29 ans.

«Aucun vaccin n’est efficace à 100 %, a rappelé la Dre Omobola Sobanjo. Cependant, le vaccin contre la COVID-19 prévient à 95 % les complications graves de la maladie, dont l’hospitalisation et le décès. Nous avons aussi vu des personnes qui avaient reçu leurs deux doses et qui, lorsqu’elles ont obtenu un diagnostic positif de COVID-19, n’affichaient aucun symptôme. Donc, si on ne leur avait pas proposé d’aller passer un test de dépistage, nous n’aurions jamais pu savoir qu’elles avaient attrapé la maladie. Nous avions des personnes asymptomatiques qui étaient infectées par le coronavirus et qui n’avaient pas de symptômes, mais qui étaient quand même en mesure de le transmettre.»

C’est la raison pour laquelle la DSPu-AT invite les gens, même s’ils ont reçu leurs deux doses du vaccin, à se faire tester dès l’apparition de symptômes qui s’apparentent à ceux de la COVID-19. «La tendance est cependant claire, a insisté la Dre Sobanjo. La majorité des personnes qui attrapent la COVID-19 en Abitibi-Témiscamingue en ce moment sont des personnes qui ne sont pas adéquatement vaccinées.»

La vaccination se poursuit

La Dre Lyse Landry, directrice régionale de santé publique, a pour sa part indiqué qu’en date du 12 août, 107 881 personnes âgées de 12 ans et plus avaient reçu une première dose du vaccin, soit 71,6 % de la population admissible. Du côté des gens qui avaient reçu leurs deux doses, on parle de 60,7 %, soit 90 964 personnes. «Le taux de vaccination varie de 65 % à 74 % d’une MRC à l’autre, a-t-elle précisé. Le plus faible taux est enregistré dans la MRC de Témiscamingue.»

La Dre Landry a par ailleurs signalé que si l’objectif initial consistait à s’assurer que 75 % de la population âgée de 12 ans et plus ait reçu deux doses du vaccin, la cible a dû être révisée à la hausse en raison de la contagiosité du variant Delta. «Il est donc important que le plus grand nombre de personnes aillent chercher la première et la deuxième dose, a-t-elle insisté. De la sorte, on va se protéger collectivement contre le variant Delta, mais aussi protéger nos plus jeunes de 11 ans et moins, qui n’ont pas encore accès à un vaccin.»

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