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19 août 2021

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La Fonderie Horne lance officiellement le projet Velox

Glencore fonde de grands espoirs sur cette technologie environnementale unique au monde développée à Rouyn-Noranda

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©Glencore Canada Fonderie Horne

La technologie rattachée au projet Velox, qui n’existe nulle part ailleurs dans l’industrie du cuivre, a été développée à Rouyn-Noranda par l’équipe de la Fonderie Horne.

La Fonderie Horne a officiellement lancé son projet pilote Velox, destiné à réduire de manière significative ses émissions atmosphériques. Pendant les prochains 12 mois, ce nouveau système de captation des gaz et des poussières fera l’objet de nombreux tests afin de déterminer son efficacité.

Fruit d’un investissement de 20 M $, cette technologie a été développée par l’équipe de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda avec différents partenaires internationaux. Le projet consiste à moderniser le secteur des convertisseurs et des anodes.

«C’est une technologie qui n’existe actuellement pas dans l’industrie du cuivre, a mentionné Stéphanie Lemieux, surintendante aux communications et aux relations avec la communauté. L’objectif que nous visons avec celle-ci consiste à réduire de façon importante nos émissions atmosphériques, notamment l’arsenic, mais aussi le dioxyde de soufre – qui fait en sorte que ça ʺgoûte la mineʺ, comme le disent communément les gens de Rouyn-Noranda – et d’autres gaz à effet de serre.»

Plus en détail, Velox se concentrera sur les vaisseaux, où sont réalisées les deux dernières étapes de transformation menant à la coulée des anodes. Selon les modélisations de l’équipe de la Fonderie Horne, ce secteur contribuerait à plusieurs émissions fugitives.

«La conception et la géométrie des nouveaux vaisseaux et leur haut niveau d’étanchéité permettraient une capture optimale des gaz et des poussières, a soutenu Mme Lemieux. De plus, le nouveau concept réduirait les émissions causées par les transferts de poches de métal d’un vaisseau à l’autre, ce qui représente une autre source importante d’émissions fugitives.»

Pas de réductions supplémentaires pour l’instant

Les différentes phases de la période d’essai seront axées sur l’évaluation des performances environnementales, opérationnelles et financières de Velox. Il est à noter que durant ces 12 mois, les convertisseurs demeureront en opération. Aucune réduction supplémentaire des émissions atmosphériques ne doit donc être envisagée par la population durant cette période.

«Comme il s’agit d’un projet pilote, la faisabilité technico-économique d’un déploiement à grande échelle de notre technologie n’a pas encore été confirmée, a nuancé Stéphanie Lemieux. Cependant, si les résultats de la phase d’essai sont concluants, Velox pourrait réduire significativement nos émissions atmosphériques, incluant celles d’arsenic.»

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